Après quatre tours intenses, tous les regards seront tournés vers le Hanazono Rugby Stadium ce samedi pour la finale d’Asahi Super Dry Pacific Nations Cup 2024 entre le Japon et les Fidji.

Les deux équipes sont en forme avant ce week-end. Elles comptent trois victoires en trois matchs jusqu’ici et ont largement dominé leur demi-finale.

Les Fidji sont l’équipe la plus titrée de l’histoire de la compétition avec cinq sacres au palmarès. Ils affichent également la meilleure défense de l’édition 2024 et comptent le meilleur marqueur d’essais de cette édition.

De leur côté, les Japonais abordent cette finale, qu’ils accueillent dans la préfecture d’Osaka, avec le plein de confiance. Ils ont été cliniques et ultra efficaces pour battre les Samoa en demi-finale, dimanche dernier. Ils pourront compter sur le soutien de leurs supporters.

Avant la finale, le Hanazono Rugby Stadium sera le théâtre de la rencontre pour la troisième place entre les États-Unis et les Samoa.

Samedi 21 septembre 2024

Finale : Fidji - Japon – Hanazono Rugby Stadium, préfecture d’Osaka – 19h07 (12h07 heure française)

Face-à-face

La finale de la Pacific Nations Cup sera le 20e match entre les deux équipes. Les Fidji ont remporté 15 des 19 précédentes rencontres, le Japon a gagné les 4 autres.

Les Fidji ont gagné cinq des six dernières confrontations entre les deux équipes, dont un succès 35-12 au Prince Chichibu Memorial Stadium en août l’année dernière.

Waisea Nayacalevu, Eroni Mawi, Simione Kuruvoli et Frank Lomani (deux fois) avaient tous inscrit un essai avant que les hôtes, du côté de qui le flanker Lappies Labuschagne avait été expulsé, n’en marquent deux dans les dix dernières minutes.

Où voir le match ?

Le match est à suivre en direct en stream sur RugbyPass TV dans les pays où aucun diffuseur ne détient les droits. Aux Fidji et dans les îles du Pacifique, le match est diffusé sur Digicel, tandis que J Sports le diffuse au Japon.

Si vous n’avez pas encore de compte RugbyPass TV, vous pouvez vous inscrire gratuitement ici.

Palmarès en PNC

Avec cinq sacres, les Fidji sont l’équipe la plus titrée de l’histoire de la Pacific Nations Cup. Ils ont soulevé le trophée pour la première fois en 2013 et ont remporté quatre des six éditions suivantes, la dernière en 2018.

Le Japon est la troisième équipe la plus titrée de la compétition derrière les Fidji et les Samoa, avec trois sacres, le dernier remontant à 2019.

Forme du moment – Fidji : Canakaivata continue de briller

Les Flying Fijians n’ont pas encore concédé le moindre point en deuxième mi-temps durant la Pacific Nations Cup 2024, eux qui ont battu les États-Unis (22-3) en demi-finale.

Les États-Unis avaient ouvert le score à Tokyo via une pénalité inscrite en début de match par Chris Mattina. Mais ils étaient menés 10-3 à la pause après avoir laissé les Fidji mettre la main sur le match grâce à une pénalité de Caleb Muntz et un essai transformé d’Elia Canakaivata.

Le troisième ligne Canakaivata a ensuite marqué son deuxième essai du match – son quatrième dans le tournoi – au retour des vestiaires avant que Frank Lomani marque son deuxième essai en trois matchs pour boucler la rencontre.

Les Fidji espèrent poursuivre ainsi en finale et comptent sur Canakaivata, meilleur marqueur d’essais de la compétition, pour décrocher le titre.

Forme du moment – Japon : Des Brave Blossoms cliniques

Après des mois de juin et juillet décevants, Eddie Jones a décroché la première victoire de son deuxième passage à la tête des Brave Blossoms en août.

Le Japon n’a toujours pas perdu une touche sur ses propres lancers au cours de la compétition (35 sur 35). En mêlée, ils ont aussi brillé en remportant le combat sur leurs 12 introductions et gagné 49-27 en demi-finale.

Les Brave Blossoms ont été cliniques contre les Samoa à Tokyo, les sept essais inscrits (dont un essai de pénalité) l’ont été sur seulement 11 visites dans les 22 mètres adverses.

Seungsin Lee est passé à l’arrière avant la demi-finale et a porté son total de points à 53, soit 19 de plus que le Fidjien Caleb Muntz, son premier poursuivant.

Avec deux équipes portées sur l’offensive, la finale de samedi promet d’être épique.

Le point sur le classement mondial

Ce week-end, le Japon et les Fidji ne jouent pas seulement le titre en Pacific Nations Cup. Ils voudront aussi glaner des points au classement World Rugby.

Les Fidji peuvent monter à la 9e place au classement mis à jour lundi s’ils gagnent au Hanazono Rugby Stadium et que l’Australie perd contre la Nouvelle-Zélande à Sydney.

Il faut toutefois que l’un de ces deux résultats soit conclu par plus de 15 points d’écart pour que les Fidji dépassent les Wallabies au classement.

Si le Japon remporte sa quatrième Pacific Nations Cup, il passera devant la Géorgie et prendra la 12e place, peu importe l’écart au score.

Néanmoins, les Japonais pourraient tomber à la 14e place en cas de défaite contre les Fidji combinée à une victoire des Samoa contre les USA. Là encore, il faut que l’un de ces résultats soit conclu par un écart de plus de 15 points pour que le Japon descende au classement.

Composition des Fidji

Mick Byrne, sélectionneur des Fidji, n'a apporté qu'un changement au XV qui a battu les États-Unis. Ilaisa Droasese est titularisé sur l'aile gauche à la place d'Epeli Momo, qu'il avait remplacé à la mi-temps de la demi-finale.

La place de Droasese sur le banc des remplaçants a été prise par Ponipate Loganismasi, médaillé d'argent aux Jeux Olympiques.

Fidji (1-15) :  1. Eroni Mawi, 2. Tevita Ikanivere (cap.), 3. Samu Tawake, 4. Isoa Nasilasila, 5. Temo Mayanavanua, 6. Meli Derenalagi, 7. Kitione Salawa, 8. Elia Canakaivata, 9. Frank Lomani, 10. Caleb Muntz, 11. Ilaisa Droasese, 12. Inia Tabuavou, 13. Iosefo Baleiwairiki, 14. Vuate Karawalevu, 15. Isaiah Armstrong-Ravula.

Remplaçants : 16. Mesulame Dolokoto, 17. Haereiti Hetet, 18. Meli Tuni, 19. Mesake Vocevoce, 20. Albert Tuisue, 21. Peni Matawalu, 22. Apisalome Vota, 23. Ponipate Loganimasi.

Composition du Japon

Eddie Jones fait confiance à l'équipe qui a battu les Samoa en demi-finale le week-end dernier.

Son seul changement, il l'a apporté sur le banc des remplaçants, où Junta Hamano, qui n'a jamais connu de sélection, portera le n°23.

Le deuxième ligne Warner Dearns, le troisième ligne aile Kanji Shimokawa et le centre Dylan Riley ont disputé toutes les minutes du tournoi jusqu'ici.

Japon (1-15) : 1. Shogo Miura, 2. Mamoru Harada, 3. Shuhei Takeuchi, 4. Ratu Epeneri Uluiviti, 5. Warner Dearns, 6. Amato Fakatava, 7. Kanji Shimokawa, 8. Faulua Makisi, 9. Shinobu Fujiwara, 10. Harumichi Tatekawa, 11. Malo Tuitama, 12. Nicholas McCurran, 13. Dylan Riley, 14. Tomoki Osada, 15. Seungsin Lee.

Remplaçants : 16. Kenta Matsuoka, 17. Takato Okabe, 18. Keijiro Tamefusa, 19. Isaiah Collins-Mapusua, 20. Tiennan Costley, 21. Taiki Koyama, 22. Yusuke Kajimura, 23. Junta Hamano.

Arbitre

Ancien demi de mêlée des Queensland Reds, du Racing 92 et des Wasps, Nic Berry arbitre son deuxième match de Pacific Nations Cup après avoir officié lors du match pour la 5e place.

Il a déjà arbitré le Japon à trois reprises (deux victoires, une défaite). Il s’agira de son premier match au sifflet impliquant les Fidji, même s’il faisait déjà partie des officiels de match lors de défaites contre le Pays de galles et contre l’Écosse.

Match pour la 3e place : USA - Samoa – Hanazono Rugby Stadium, préfecture d’Osaka – 16h00 (9h00 heure française)

Face-à-face

Les Samoa affichent le meilleur bilan de cette confrontation avec cinq victoires contre deux pour les Eagles, même si ces derniers ont remporté les deux derniers matchs en date.

Les États-Unis ont gagné 13-10 lors du dernier match entre les deux équipes, à l’ANZ Stadium de Suva (Fidji) le 3 août 2019.

Où voir le match ?

Le match est à suivre en direct sur RugbyPass TV ou sur Digicel si vous vous trouvez au Samoa et dans les îles du Pacifique et sur Peacock si vous vous trouvez aux États-Unis.

Si vous n’avez pas encore de compte RugbyPass TV, vous pouvez vous inscrire gratuitement ici.

Palmarès en PNC

Les Samoa sont deuxièmes au palmarès de la compétition derrière les Fidji avec quatre titres, le dernier ayant été décroché en 2022.

Les États-Unis n’ont jamais fait mieux que deuxièmes, en 2014.

Forme du moment – États-Unis : Les Eagles doivent concrétiser

Scott Lawrence, sélectionneur des Eagles, sait que ses hommes devront être plus cliniques ce week-end s’ils veulent décrocher la troisième place.

En demi-finale, les Américains n’ont marqué que par l’intermédiaire de Chris Mattina sur une pénalité à la 4e minute, malgré neuf entrées dans les 22 mètres fidjiens. Ils n’ont pas marqué le moindre point lors des 20 dernières minutes au cours des trois derniers matchs.

La mêlée reste toutefois un motif de satisfaction, tout comme la capacité à porter le ballon du n°8 Thomas Tu’avao ou encore les plaquages et les grattages de Cory Daniel, ancien lutteur.

Forme du moment – Samoa : Tenir 80 minutes

Les Samoa ont concédé trois essais lors des 16 premières minutes à Tokyo le week-end dernier et leurs espoirs de finale se sont vite envolés contre le Japon. Les Brave Blossoms ont inscrit quatre nouveaux essais sur le reste de la rencontre pour finalement l’emporter 49-27.

Ce résultat faisait suite à la défaite 42-16 contre les Fidji en poule, alors qu’ils menaient 16-15 à la mi-temps.

Les Samoans doivent être constants sur 80 minutes pour espérer battre les États-Unis samedi et finir un tournoi où ils ont montré de belles choses sur une note positive.

Le point sur le classement mondial

En cas de victoire, les États-Unis gagneraient trois places. Les Américains attaquent ce week-end à la 19e place et peuvent le terminer à la 16e place en cas de succès par plus de 15 points contre les Samoa.

En cas de victoire par moins de 15 points, les Eagles ne gagneraient que deux places et passeraient devant l’Espagne et l’Uruguay pour se classer 17es.

Une défaite par plus de 15 points ferait perdre une place aux Samoa. Ils passeraient 15es, derrière le Portugal. Les Samoans peuvent monter à la 13e place en cas de victoire combinée à une défaite du Japon en finale et si l’un de ces deux résultats se solde par un écart de plus de 15 points.

Composition des États-Unis

Le sélectionneur Scott Lawrence a apporté neuf changements à son XV de départ du côté des États-Unis en vue du match pour la troisième place contre les Samoa.

Les piliers Jake Turnbull et Alex Maughan débutent aux côtés du talonneur Kapeli Pifeleti au sein d'une première ligne new-look. Le Capitaine Greg Peterson fait son retour en deuxième ligne, tandis que Jamason Fa'anana-Schultz revient en 8.

À l'arrière, le demi de mêlée JP Smith est titularisé aux côtés de l'ouvreur Luke Carty tandis que Mitch Wilson remplace Nate Augspurger, blessé. Tommaso Boni est titularisé au poste de premier centre.

USA (1-15) : 1. Jake Turnbull, 2. Kapeli Pifeleti, 3. Alex Maughan, 4. Jason Damm, 5. Greg Peterson (capitaine), 6. Paddy Ryan, 7. Cory Daniel, 8. Jamason Fa’anana-Schultz, 9. JP Smith, 10. Luke Carty, 11. Mitch Wilson, 12. Tommaso Boni, 13. Dominic Besag, 14. Conner Mooneyham, 15. Toby Fricker.

Remplaçants : 16. Sean McNulty, 17. Payton Telea, 18. Pono Davis, 19. Viliami Helu, 20. Tesimoni Tonga’uiha, 21. Thomas Tu’avao, 22. Ethan McVeigh, 23. Rand Santos.

Composition des Samoa

Le deuxième ligne Michael Curry est titularisé à la place de Sam Slade. Il s'agit du seul changement apporté au XV de départ des Samoa pour le match contre les États-Unis.

Slade est remplaçant, tout comme Jonah Mau'u, seul autre nouvel élément du groupe des 23. Murphy Tarami n'est pas sur la feuille de match.

Samoa (1-15) : 1. Aki Seiuli, 2. Sama Malolo, 3. Marco Fepulea’i, 4. Ben Nee-Nee, 5. Michael Curry, 6. Theo McFarland (capitaine), 7. Izaiha Moore-Aiono, 8. Iakopo Petelo-Mapu, 9. Melani Matavao, 10. Rodney Iona, 11. Elisapeta Alofipo, 12. Alapati Leiua, 13. Lalomilo Lalomilo, 14. Tuna Tuitama, 15. Tomasi Alosio.

Remplaçants : Luteru Tolai, 17. Andrew Tuala, 18. Brook Toomalatai, 19. Sam Slade, 20. Jonah Mau’u, 21. Danny Tusitala, 22. Afa Moleli, 23. Melani Nanai.

Arbitre

Ben O’Keeffe arbitrera son 46e test-match, son premier en Pacific Nations Cup, lors de ce match pour la troisième place au Hanazono Rugby Stadium.

O’Keeffe a déjà été au sifflet de deux matchs des États-Unis, des défaites contre la France et l’Irlande. Les Samoa sont invaincus en trois matchs arbitrés par le Néo-Zélandais. Ils ont fait match nul contre la Géorgie en 2016 et ont battu les Tonga en 2021 puis l’Espagne en juillet 2024.