La Nouvelle-Zélande défendra son titre de champion des World Rugby Pacific Four Series ce week-end, tandis que l'Australie entamera un nouveau cycle sous le mandat de sa nouvelle entraîneure, Jo Yapp.
Après avoir vu les États-Unis et le Canada donner le coup d'envoi des Pacific Four Series 2024 à Los Angeles le mois dernier, l'action se déroule désormais en Océanie au cours des trois prochains week-ends.
Samedi 11 mai, les Black Ferns affronteront les Women's Eagles à Hamilton avant que Jo Yapp ne dirige les Wallaroos dans un test pour la première fois, contre le Canada à Sydney.
Bien que la qualification pour la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2025 ne puisse pas être décidée ce week-end, les deux matchs joueront un rôle important dans le choix de l'équipe qui remportera le billet offert par les Pacific Four Series.
Le Canada et la Nouvelle-Zélande ont déjà garanti leur place à la Coupe du Monde de Rugby en Angleterre en 2025 grâce à leurs performances lors de l’édition 2021. Ainsi, l’équipe qui terminera devant elles au classement, entre l'Australie et les États-Unis, se qualifiera également pour le tournoi mondial de l'année prochaine.
Les trois premières équipes au classement à l'issue du dernier match le 25 mai se qualifieront également pour le WXV 1 au Canada en septembre et octobre prochains.
L'équipe qui finira quatrième participera au WXV 2 en Afrique du Sud, comme les États-Unis l'ont fait l'année dernière.
La Nouvelle-Zélande veut rebondir
Le directeur du rugby des Black Ferns, Allan Bunting, a inclus trois débutantes dans son équipe pour la visite des Etats-Unis au FMG Stadium (coup d'envoi à 14h05 heure locale, GMT+12).
La deuxième-ligne Maama Vaipulu et la demie d'ouverture Maia Joseph - fille de Jamie Joseph, ancien sélectionneur du Japon - ont été sélectionnées pour débuter, tandis que la demie d'ouverture Hannah King a été nommée parmi les remplaçantes.
Les Néo-Zélandaises, qui ont remporté les six matchs des Pacific Four Series qu’elles ont disputés jusqu’à présent, auront à cœur de commencer leur campagne par une victoire après avoir enduré un WXV 1 décevant sur leur sol à la fin de l'année 2023.
Battue par la France en ouverture puis par l'Angleterre en clôture en octobre et novembre derniers, la Nouvelle-Zélande a terminé à la quatrième place du classement, derrière le Canada et l'Australie ainsi que les Red Roses, championnes de la première édition.
Heureusement pour Bunting et les Black Ferns, elles ont d'excellents antécédents face à leurs adversaires de samedi.
Les États-Unis ont certes remporté la demi-finale de la Coupe du Monde de Rugby 1991 sur le score de 7 à 0, mais ont perdu chacun des 14 matchs disputés depuis.
L'année dernière, les Women’s Eagles menaient 17-5 à Ottawa, alors que les Black Ferns avaient du mal à gérer l'expulsion d'Iritana Hohaia. La Nouvelle-Zélande a cependant réagi en marquant cinq essais en un peu plus de 32 minutes pour s'imposer 39-17.
Le sélectionneur américain Sione Fukofuka a procédé à quatre changements par rapport à l'équipe qui s'était inclinée contre le Canada il y a quinze jours, lors de son deuxième match à la tête de l'équipe.
La pilier Charli Jacoby, la troisième-ligne Freda Tafuna, la trois-quarts centre Eti Haungatau et l’ailière Lotte Clapp font toutes partie du XV de départ, alors que les Women’s Eagles sont toujours en quête de leur première victoire dans les Pacific Four Series depuis deux ans.
Une victoire des Etats-Unis les ferait bondir de trois places au classement mondial féminin World Rugby, passant de la 10e (leur plus mauvais classement) à la 7e place.
La Nouvelle-Zélande ne peut pas améliorer sa position avec une quinzième victoire dans cette confrontation en raison des 17,99 points et des huit places qui séparent les deux équipes dans le classement mondial avant que l’avantage à domicile ne soit pris en compte.
Les Wallaroos entament une nouvelle ère
Jo Yapp espère s'appuyer sur l'impressionnant parcours des Wallaroos en 2023 lorsqu'elle lancera son mandat de sélectionneuse contre le Canada à l'Allianz Stadium samedi (coup d'envoi 16h55 heure locale, GMT+10).
L'Australie a terminé troisième des Pacific Four Series et du WXV 1 l'année dernière et va tenter d’enchaîner une troisième victoire de rang pour la première fois depuis 2006.
Cependant, les Wallaroos n’ont toujours pas gagné contre le Canada en cinq tentatives et ont perdu la dernière rencontre 45-7 à Ottawa l'année dernière.
Jo Yapp a effectué six changements par rapport à l'équipe des Wallaroos qui a terminé le WXV 1 2023 par une victoire contre le Pays de Galles.
La numéro huit Piper Duck, qui a manqué l'intégralité de l'année 2023 en raison d'une blessure, sera de retour.
Michaela Leonard conserve son rôle de capitaine, tandis que Hera-Barb Malcolm Heke, Sally Fuesaina et Samantha Wood ont été appelées sur le banc des remplaçantes.
« Hera-Barb, Sam et Sally méritent toutes les trois de faire leurs débuts et j'ai hâte qu'elles aient un impact sur l'équipe », a déclaré Jo Yapp.
« Les filles sont excitées à l'idée de jouer leur premier test-match de l'année et de réaliser une bonne performance à l'Allianz Stadium devant notre public. »
La deuxième-ligne du Canada Tyson Beukeboom, quant à elle, deviendra la deuxième joueuse la plus capée de son pays lorsqu'elle débutera le match à Sydney samedi.
La joueuse des Trailfinders égalera le record de Gillian Florence avec 67 sélections. Elle espère marquer l'événement par un essai, après avoir inscrit un triplé contre les Wallaroos il y a 11 mois et ajouté un autre essai contre les États-Unis il y a deux semaines.
Alex Tessier deviendra la huitième Canadienne à atteindre les 50 sélections. A Sydney, elle sera associée au centre à Fancy Bermudez.
Bermudez est l'un des trois changements par rapport à l'équipe qui a battu les Women's Eagles, avec l'arrière Sarah-Maude Lachance et la pilier McKinley Hunt.
Le Canada assurera sa qualification pour le WXV 1 en cas de victoire. L’équipe de Kevin Rouet peut également dépasser la France et se hisser à la troisième place du classement mondial, mais elle doit pour cela battre son hôte par plus de 15 points.
Si les Wallaroos remportent le match avec la même marge, alors l'écart qui les sépare du Canada, cinquième et quatrième au classement, serait réduit à seulement 1,16 point (contre 4,66).
La Coupe du Monde de Rugby Féminin 2025 arrive en Angleterre. Inscrivez-vous dès maintenant pour être le premier à recevoir des informations sur la billetterie.