Suite à une recommandation de son groupe de travail indépendant travaillant sur les commotions cérébrales, World Rugby a décidé de procéder à des ajustements provisoires du processus d'utilisation des protège-dents connectés (iMG) qui s'appliqueront à partir de ce week-end (8 mars). Ces changements sont effectués après consultation des médecins, des joueurs et des entraîneurs qui ont utilisé les protège-dents connectés dans le rugby d'élite selon les nouveaux protocoles entrés en vigueur le 1er janvier.
Les joueurs continueront à porter les iMG dans toutes les compétitions utilisant les protocoles premium d'évaluation des traumatismes crâniens, et des alertes seront détectées lorsqu'un joueur subit un fait de jeu à forte accélération.
Les joueurs qui ont déclenché une alerte recevront immédiatement des soins médicaux par l'intermédiaire d'un médecin sur le terrain. Si le médecin a des doutes, le joueur quittera le terrain pour subir un protocole commotion (HIA). Les joueurs examinés par un médecin et autorisés à poursuivre la rencontre ne seront pas tenus de quitter immédiatement le terrain, mais seront soumis à une évaluation complète du traumatisme crânien (HIA1), soit à la mi-temps, soit à la fin du match, en fonction du moment où l'alerte a été déclenchée. Tous les joueurs ayant fait l'objet d'une alerte seront également soumis au test HIA2 d'après-match et au test HIA3 après deux nuits de sommeil, conformément au protocole HIA de World Rugby.
Le Médecin du Jour de Match aura toujours la possibilité de faire sortir un joueur blessé pour qu'il subisse un protocole commotion, ou de le faire sortir complètement du match si nécessaire.
Ces changements provisoires ont été recommandés par le groupe de travail de World Rugby sur les commotions cérébrales, qui est composé de représentants des fédérations, des compétitions, de l'International Rugby Players et de membres indépendants. Ce changement provisoire est mis en œuvre en raison de problèmes techniques liés à la vitesse à laquelle une notification d'alerte parvient au médecin du bord du terrain. Le problème est lié à la puissance du signal dans certains stades et non au fonctionnement des protège-dents eux-mêmes. Le processus actualisé restera en place pendant que des mesures visant à réduire le temps de latence du signal sont évaluées dans toutes les compétitions.
La sécurité des joueurs reste la priorité absolue de World Rugby, et toutes les parties prenantes s'accordent à dire que les iMG sont une technologie indispensable pour faire progresser le rugby.