Le WXV 1 a fait une entrée fracassante en Nouvelle-Zélande en octobre, l'Angleterre terminant en tête du classement à l'issue d'un tournoi en dents de scie.

Après avoir interrogé les joueuses et les entraîneurs engagés dans le tournoi, qui s'est déroulé de Wellington à Dunedin, puis à Auckland, nous avons sélectionné nos déclarations préférées.

« Nous devions simplement continuer à construire, à faire confiance à nos process. La façon dont nous avons défendu, c'est comme ça qu'on veut être mises à l'épreuve, on ne veut pas se contenter de marquer un essai après l'autre en première période. On veut être mises à l'épreuve parce que c'est ce qui nous rend meilleures en tant qu'équipe. »
Marlie Packer, capitaine de l'Angleterre, après la victoire décisive des Red Roses contre la Nouvelle-Zélande.

« Je suis souvent ma plus sévère critique. Il y a encore beaucoup de choses sur lesquelles je dois travailler à partir de ce match, mais c'était bien de pouvoir montrer ce dont je suis capable. »
La talonneuse des Red Roses Lark Atkin-Davies, auteure de quatre essais contre le Canada.

« C'était incroyable de revenir ici, j'ai joué ici pendant la Coupe du Monde [de Rugby] 2011 et j'en garde de bons souvenirs. »
Louis Deacon, sélectionneur par intérim de l'Angleterre, à propos de son retour au Forsyth Barr Stadium

« Nous voulons gagner, nous voulons jouer au rugby comme nous le faisons - en frappant fort, avec de nouveaux schémas offensifs excitants et en les testant contre les meilleures équipes du monde. »
Sarah Bern, pilier de l'Angleterre, parle du style en progression des Red Roses.

« Même si c'est génial de marquer tous ces essais à partir de groupés pénétrants, on veut aussi mettre la main sur le ballon et jouer. Donc, oui, je pense que c'est vraiment positif d'avoir ce mélange qui montre que nous pouvons vraiment aller de l'avant, mais aussi que nous, en tant qu'arrière, avons un peu notre mot à dire parce que nous sommes capables de faire de très belles choses. »
L'arrière de l'équipe d'Angleterre, Helena Rowland, se réjouit du changement d'approche de l'Angleterre.

« Je pense que c'est une bonne chose que nous ayons différents niveaux et que nous développions le rugby féminin dans le monde entier. J'espère que ça va encourager d'autres fédérations dans le monde à investir dans leurs équipes féminines et à montrer la grande qualité du rugby que nous pouvons pratiquer. »
Sarah Bern sur l'impact potentiel du WXV.

« On vient de prendre une leçon de rugby, une leçon de combat. Ce sport ne laisse pas la part au hasard. Quand on ne combat pas et qu’on ne répond pas présent sur les fondamentaux, ça fait ce résultat à la fin. Aujourd’hui, beaucoup de déception et de frustration après notre prestation. »
Gaëlle Mignot, co-sélectionneure du XV de France féminin, après la défaite face à l’Australie.

« Ça a été une campagne très positive pour nous parce que ça nous a montré les points sur lesquels on devait travailler et qu’on a encore énormément à faire. Pour le rugby féminin en général, je suis très fière que l’on ait pu participer à cette compétition. J’espère que ça va être de mieux en mieux à l’avenir. »
Manaé Feleu, à propos de sa première campagne en tant que capitaine de l’équipe de France.

« C’était un match incroyable avec beaucoup d’intensité. Sur les standards on est sur du haut, haut niveau. Ça a tapé très fort. C’est dans le Top 3 de mes matchs. »
Pauline Bourdon-Sansus, à propos de la victoire de la France contre la Nouvelle-Zélande.

« La compétition est vraiment intéressante parce qu'elle n'est pas arrivée comme ça du jour au lendemain. Nous avons toujours voulu plus de tests, mais ce n'est pas si simple. Il faut que toutes les autres fédérations, tous les autres pays soient sur la même longueur d'onde... Maintenant, j'espère que les gens vont apprendre à connaître la compétition, à connaître les joueuses et à se rendre compte que ce n'est plus seulement la Coupe du monde. C'est. Chaque. Année. Nous jouons contre les meilleures du monde. C'est une compétition très excitante. »
Ruby Tui, star des Black Ferns, parle de ses premières impressions sur le WXV.

« Avoir un tel tournoi comme ça chaque année signifie que nous sommes assurées d'avoir du temps de jeu de qualité contre des adversaires de qualité, contre les meilleures équipes du monde, chaque année. Ça ne va pas seulement améliorer le niveau du rugby féminin au niveau international ; ça va nous permettre, en tant qu'équipe, de gagner en profondeur et d'avoir beaucoup plus d'expérience dans les années à venir. »
Ruahei Demant, co-capitaine de l'équipe de Nouvelle-Zélande, à propos des avantages du WXV.

« C'est un avantage de comprendre la façon dont les joueuses et les entraîneurs pensent et d'apprendre d'eux. En jouant avec Marlie Packer aux Saracens, comme joueuse de troisième-ligne, l'avantage de 'voler' des connaissances est vraiment génial. »
Sophie de Goede, capitaine du Canada, à propos du fait qu’elle évolue en club en Angleterre.

« C'est à nous, en tant qu'équipe, de savoir quand mettre les mains, de savoir quand essayer de piquer le ballon. Nous devons nous responsabiliser les unes les autres, dire à nos coéquipières de ne pas toucher le ballon, de leur donner des tapes dans le dos et de les faire sortir du ruck. Jouer plus intelligemment, c'est simple. »
Courtney Holtkamp a quelques conseils « simples » à donner à ses coéquipières du Canada.

« Franchement, l'ambiance est bonne... Nous avons gagné. C'est bien de terminer sur un succès, et nous n'allons pas nous voir pendant six mois. Je pense donc que c'est la meilleure façon de terminer. Et ça ne fait que commencer. »
Paige Farries, après la victoire du Canada contre la France.

« Regardez le Tournoi des Six Nations, c'est un tournoi qui a dû commencer quelque part. Et là, on est au début du WXV. Dans les années à venir, ce sera quelque chose de phénoménal. C'est une perspective passionnante. »
Abbie Fleming, deuxième-ligne du Pays de Galles, est enthousiaste à l'idée de ce que l'avenir lui réserve.

« Arabella McKenzie a dit que ça faisait deux ans qu'on attendait de pouvoir réaliser une telle performance sur le terrain, on s'est entraînées, on sait ce qu'il faut faire. » Jay Tregonning, entraîneur des Wallaroos, après la victoire de l'Australie sur la France.

« La dernière fois que j'ai marqué trois essais, c'était en club. C'est une sensation incroyable, nous sommes des battantes. »
Eva Karpani, l'héroïne australienne du triplé contre la France.