Tompkins paie ses errances

Le centre gallois Nick Tompkins est l’une des révélations de la Coupe du Monde de Rugby 2023 et il a encore brillé contre l’Australie.

Mais, hors des terrains, le joueur des Saracens n’est pas aussi percutant, et son porte-monnaie s’en ressent.

En effet, le joueur de 28 ans est le Gallois qui a reçu le plus d’amendes pour infraction des codes de l’équipe, comme celles qui consistent à porter la bonne tenue ou à être à l’heure à l’entraînement.

« Oui, il y a eu ça, j’ai aussi oublié les chaussures qui allaient avec le costard une fois, j’ai été en retard, j’ai aussi oublié mon passeport. 

« Du coup, j’ai pris des amendes. Je suis trop à la cool, j’oublie des trucs. Je pense que c’est ça, sinon, ça voudrait dire qu’ils m’en veulent. »

Des Azzurri brulants

L’Italie a trouvé la solution pour évacuer le traumatisme de la défaite 96-17 contre les All Blacks avant le match de vendredi contre la France, en conclusion de la Poule A.

Les joueurs et le staff se sont retrouvés autour d’un feu en début de semaine. Ils ont ensuite écrit sur un papier leurs pensées (et leurs traumatismes ?) liées à la défaite contre les All Blacks avant de les lancer dans les flammes.

« Kieran nous a réunis en début de semaine parce qu’il voulait nous remettre en confiance. Du coup, on a fait ce truc avec le feu, pour oublier et tirer les leçons nécessaires de ce match », expliquait Stephen Varney, le demi de mêlée, mercredi.

Varney se demandait si Kieran Crowley n’avait pas été influencé par la série Ted Lasso, dans laquelle l’équipe de l’AFC Richmond fait quelque chose de similaire. Toujours est-il qu’il est convaincu de l’efficacité de ce moment.

« Je pense que c’était le truc à faire pour qu’on passe à autre chose. On a confiance en nous, on est de retour à l’entraînement et on veut briller vendredi. »

Ces Anglais ne manquent pas de souffle

En plus de briller par leur invincibilité, les Anglais ont trouvé une nouvelle activité pour se divertir, un jeu qu’ils appellent le « Straw Challenge » et qui consiste à souffler sur une balle de ping-pong posée sur une table pour la faire tomber dans un gobelet en carton.

Si certains ont réussi du premier coup, d’autres, comme Marcus Smith, ont eu plus de mal. Comme sur le pré vert, Maro Itoje, lui, a fait preuve de persévérance pour finalement réussir après plusieurs échecs.

 

L’Uruguay prête au choc… sauf Mme Vilaseca

La mère du capitaine uruguayen, Andres Vilaseca, ne se réjouit pas forcément à l’idée de voir son fils affronter les puissants All Blacks à Lyon, au contraire de sa nation qui se prépare pour le plus grand match de rugby de son histoire.

On pourrait penser que le fait d’avoir vu ses deux fils cumuler plus de 100 sélections avec Los Teros l’aurait habituée au stress de les voir se frotter à des montagnes, mais non.

« Quand on joue, la veille au soir, elle ne mange pas, elle ne dort pas, elle fait une crise de panique, bref, elle passe 24 heures horribles », raconte, hilare, son fils ainé, Santiago Vilaseca, capitaine de l’Uruguay lors de l’édition 2015.