Une histoire de saut

Si Christ Tshiunza et Mason Grady seront coéquipiers sous les couleurs galloises samedi, ils ont été adversaires par le passé dans un autre sport. Le duo s'est affronté lors d'une compétition de saut en hauteur des écoles galloises, catégorie U 15, en 2016.

Interrogés à propos du vainqueur ce jour, Tshiunza a répondu d'un sourire tandis que Grady, bon joueur de basket à l’époque, a esquivé le sujet : « Ce n’est pas la peine d’en parler ! » On l'avait deviné, Tshiunza s’était imposé avec un saut à 1,60 m tandis que Grady avait terminé à la 7e place. Tshiunza a non seulement remporté la compétition, mais aussi développer des capacités de détente utiles dans sa carrière de rugbyman.

« Le saut en hauteur, je ne me doutais pas que ça m'aiderait plus tard en touche. Je ne jouais pas bien rugby, à l’époque. À mesure que les années passent, je me rends compte que tout le côté explosif que j’ai en touche vient peut-être ce que j’ai fait en étant plus jeune. »

L'enseignant devenu pilier

Les fans de rugby basés à Sydney ne seront peut-être pas les seuls à suivre avec intérêt les débuts de l’Australien Blake Schoupp, 25 ans, en Coupe du Monde de Rugby ce dimanche. Il y a tout juste un an, le pilier gauche gagnait sa vie en tant qu'enseignant dans une école destinée aux enfants en difficulté et très défavorisés.

« C’est un établissement d'enseignement polyvalent où l'on créait des programmes pour les enfants en fonction de leurs centres d'intérêt. Beaucoup d'entre eux entraient et sortaient des centres de détention pour mineurs », a raconté Schoupp, alors qu'il commencera le match sur le banc face aux Fidji.

« Beaucoup d'entre eux n'avaient pas été beaucoup scolarisés avant d'arriver dans notre école. Il s'agissait de leur offrir un environnement qui leur permette d'apprendre et de les remettre dans le droit chemin. »

Diplômé en éducation physique et santé dans le secondaire, le pilier connaît une ascension sportive fulgurante. Avant que sa carrière de rugbyman ne décolle, il a donné le meilleur de lui-même pour aider à changer la vie des jeunes. Il avoue que ce travail lui a donné la « mentalité » nécessaire pour atteindre le sommet. Avec le soutien des membres du personnel, Schoupp est prêt à montrer à ses anciens élèves jusqu'où la vie peut vous mener.

Un match de cricket

Suite à un message sur X, anciennement Twitter, Jamie George, le talonneur anglais, a composé une équipe de joueurs de rugby anglais qui pourraient jouer dans l'équipe anglaise de cricket.

Le message de George semblait une réponse adressée à Joe Root (international anglais de cricket), qui avait dressé une équipe de joueurs de cricket pour jouer le match de poule de l'Angleterre contre le Japon, dimanche.

Le talonneur des Saracens ne s’est pas contenté d’écrire le nom des joueurs de rugby de l’équipe de cricket, il a également argumenté ses choix. Par exemple, selon lui le capitaine anglais Owen Farrell ferait à coup sûr un honnête batteur parce qu’il est « bon dans tout ce qu’il fait, c'est agaçant. Il n’a pas beaucoup joué dans sa jeunesse, mais il est très polyvalent. Il lance bien la balle et frappe bien avec la batte grâce à sa main arrière. »

 

 

 

 

 

 

Tel oncle, tel neveu

Lorsque Sipili Falatea a remplacé Dorian Aldegheri à la 50e minute lors du match face à l’Uruguay jeudi soir, il a retrouvé ses coéquipiers mais aussi son neveu, Yoram Moefana, sur le terrain.

Falatea a déjà déclaré à quel point il était « spécial » d’évoluer aux côté de Moefana, mais c’est la première fois qu’ils se retrouvaient sur le terrain en même temps en Coupe du Monde.

Falatea et Moefana ont marqué l’histoire de la compétition en devenant les premiers oncle et neveu à jouer un match de RWC pour la France.