Bienvenue, Brave Blossoms
La construction d'un mur ne semble pas, à première vue, à une manifestation de bienvenue à un événement mondial tel que la Coupe du Monde de Rugby. Pourtant, dans le Sud Ouest de la France, qui reste la terre mère du rugby français, la direction du Stade Toulousain a choisi de bâtir un mur aux couleurs des drapeaux français et japonais afin d'honorer l'équipe du Japon, qui a établi son camp de base dans la Ville rose.
« Nous avons décidé de vous offrir une brique de notre mur, avec votre nom inscrit dessus. Ainsi, vous faites désormais partie de l'histoire du Stade Toulousain », a souligné DIdier Lacroix, président du Stade Toulousain.
Tout blancs contre Tout noirs
« Allez les… Blancs ! » La France a beau accueillir cette COupe du Monde, elle ne bénéficie pas de passe-droits pour autant.
Les troupes d'Antoine Dupont ont perdu le toss du match d'ouverture face à la Nouvelle-Zélande, ce qui a des conséquences multiples sur la préparation et le déroulé de la rencontre.
Les Bleus joueront notamment avec leur maillot extérieur, blanc, et s'installeront dans les vestiaires visiteurs du Stade de France.
Les Néo-Zélandais, eux, porteront leur traditionnelle tenue noire de la tête au pied.
« Oh, vous me l'apprenez », a déclaré le demi de mêlée Aaron Smith lorsqu'on lui a demandé si cela ferait une différence. « C'est très bien. Ce sont des distractions indépendantes de votre volonté, mais vous avez toujours la fougère argentée sur votre poitrine, quelle que soit la couleur de votre maillot ».
Frères d'armes
Le rugby est jalonné de fratries qui représentent leur pays. Des noms comme Gary et Alan Whetton, les jumeaux All Blacks vainqueurs de la première Coupe du Monde de Rugby en 1987, les frères du Plessis en 2007, Bismarck et Jannie, côte à côte en première ligne des Springboks, Felipe et Manuel Contepomi pour les Pumas ou Mauro Bergamasco, cinq participations en RWC, et son jeune frère Mirco ont tous profité des feux de la rampe de la Coupe du Monde de Rugby.
Toutefois, le Chili innove pour son premier tournoi mondial en arrivant en France avec pas moins de quatre paires de frères ! Nicolás (25 ans le 11 septembre) et Matías Garafulic (23 ans), Alfonso (26 ans) et Diego (23 ans) Escobar, fils de l'ancien capitaine chilien Alfonso, Santiago (25 ans) et Benjamín (22 ans) Videla sont frères, tandis que Clemente et Domingo Saavedra sont les jumeaux de 25 ans de l'ancien international Emilio.
« C'est moi l'ainé, je suis né deux minutes plus tôt », a souligné le trois-quarts centre Domingo auprès de sudamerica.rugby.
« Pour l’État, je suis plus vieux car mon numéro de carte d'identité est inférieur au sien », a répondu le 2e ou 3e ligne Clemente.
Le Chili s'apprête à jouer le match match de Coupe du Monde de Rugby de son histoire, dimanche face au Japon.