L'arrière des Black Ferns, Renee Holmes, est impatiente de participer à la tournée du WXV 1 en Nouvelle-Zélande lors de la toute première édition du tournoi qui débutera en octobre prochain.
Lundi 14 août, le calendrier des matchs sur les trois niveaux de la nouvelle compétition féminine mondiale à XV de World Rugby a été annoncé. Le plus haut niveau débutera à Wellington le 20 octobre avec la rencontre entre l'Angleterre et l'Australie.
Le pays hôte lancera sa campagne un jour plus tard avec sa rencontre avec la France en tête d'affiche d'un double plateau au Sky Stadium qui débutera avec la rencontre entre le Canada et le Pays de Galles.
La deuxième journée se déroulera à Dunedin, sur l'île Sud de la Nouvelle-Zélande, avant que la première campagne ne s'achève au Go Media Stadium Mount Smart d'Auckland, les 3 et 4 novembre.
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Après avoir été poussée à remporter une sixième Coupe du Monde de Rugby en battant des records de participation à Auckland et Whangārei il y a moins de 12 mois, Holmes est ravie que davantage de ses coéquipières aient une nouvelle occasion de jouer devant leurs amis et leur famille.
« Il y a beaucoup de filles qui vont avoir cette chance de jouer à la maison devant leur whānau et leurs amis », dit-elle à World Rugby.
« Manifestement, la Coupe du monde était surtout basée sur l'île du Nord et l'étendre au sud, même jusqu'à Dunedin, va être génial. »
Le WXV fait partie de la stratégie de World Rugby visant à accélérer et à stimuler la croissance du rugby féminin. Aussi, avec l'ajout des World Rugby Pacific Four Series, il garantira aux Black Ferns six tests matchs chaque année.
L'édition inaugurale du WXV 1, quant à elle, permettra aux Néo-Zélandaises de revenir au contact de trois des équipes qu'elles ont battues lors de leur marche vers le titre de la Coupe du Monde 2021 l'année dernière - le Pays de Galles, la France et l'Angleterre -, avec notamment une confrontation face aux Red Roses lors de la dernière journée, le 4 novembre.
« Aller de l'avant, avoir plus de tests matchs réguliers confirmés... c'est énorme », ajoute Holmes. « Pouvoir jouer ces équipes de premier plan année après année, avant les Coupes du monde, est vraiment crucial.
« L’appréhension d'arriver à une Coupe du monde sans avoir joué une équipe de l'hémisphère nord pendant un certain temps va se dissiper et nous allons pouvoir disputer des matchs de qualité année après année, ce qui est très excitant. »
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Holmes a contribué à hauteur de 35 points à la victoire des Black Ferns à domicile l'année dernière, inscrivant deux essais et offrant des garanties de jeu à tout moment.
Depuis, elle a aidé la franchise de l'île du Sud Matatū à remporter le Super Rugby Aupiki 2023, terminant meilleure buteuse de la saison avec 59 points, et a été le témoin direct du catalyseur fourni à la croissance du rugby en Nouvelle-Zélande par la Coupe du Monde de Rugby 2023.
« Les chiffres et la croissance chez nous du rugby et des jeunes ont explosé. Il y a tellement de jeunes joueuses qui s'inscrivent pour jouer », indique-t-elle.
« Des joueuses vous reconnaissent dans la rue, des jeunes vous reconnaissent dans la rue et vous demandent une photo, je pense que nous sommes en train de changer le rugby.
« Et je pense que les Black Ferns sont l'une des équipes qui montrent la voie dans ce domaine, en étant désormais des professionnelles à plein temps.
« Je trouve que l'engagement que nous avons avec nos fans et nos whanāu dans l'environnement que nous avons créé ici... c'est passionnant. »
Holmes avoue que c'est un « sentiment assez impressionnant » de voir les gens l'arrêter dans la rue pour lui parler de rugby. « Il y a beaucoup de jeunes filles, mais il y a aussi des jeunes garçons, des hommes plus âgés, tout le monde », ajoute-t-elle.
« Ils disent tous à quel point le rugby commence à les inspirer. Ils n'ont peut-être jamais regardé de rugby auparavant, mais maintenant ils pensent qu'ils sont nos plus grands fans.
« C'est fou l'impact que nous avons, et je pense que les filles commencent à s'en rendre compte, ce qui est cool aussi. »
