Jerry Tuwai, ancien Joueur de Rugby à Sept de l’Année, fera sa première apparition de la saison dans les HSBC World Rugby Sevens Series après avoir été retenu dans l'équipe des Fidji de Ben Gollings pour le tournoi de ce week-end à Hamilton.
Le double médaillé d'or olympique a manqué les cinq derniers tournois des Series - à Londres et Toulouse à la fin de la saison dernière pour cause de maladie - et les trois premières manches de la campagne 2023 pour cause de blessure.
Jerry Tuwai, 33 ans, a participé aux Jeux du Commonwealth et à la Coupe du Monde de Rugby à Sept, où les Fidji ont remporté l'or, mais il a ensuite manqué les tournois des Series.
Les Fidji, vainqueurs à Hamilton en 2018 et 2019, ont démarré la saison 2023 par une place de vice-champion à Hongkong, mais ont échoué à Dubaï et au Cap.
L'absence de médaille lors des deux dernières étapes les a laissées à la cinquième place, à sept points des Samoa, qu'elles rencontrent dans les phases de poule d'un tournoi des World Series pour la première fois depuis que ce tournoi a été organisé à Hamilton il y a trois ans. La France et le Kenya sont également dans la poule A.
D'autres noms notables dans l'équipe fidjienne incluent Josua Vakurinabili, Sevuloni Mocenacagi et Waisea Nacuqu.
There's so much to look forward to in 2023 🥳
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Après six longues années d'attente, le Manu Samoa Sevens a remporté sa première Cup au Cap en décembre et, sans surprise, l'entraîneur Muliagatele Brian Lima a conservé la même équipe, comprenant le co-meilleur buteur de la saison, Vaa Apelu Maliko.
Les Manu Samoa sont actuellement à égalité avec l'Afrique du Sud en tête du classement masculin, avec 47 points.
LE RETOUR DE DAVIDS AVEC LES BLITZBOKS
L'Afrique du Sud récupère son meneur de jeu Selvyn Davids, qui a manqué les deux dernières manches mais qui est de retour pour son 29e tournoi des Series. Les Blitzboks tenteront de s'imposer en Nouvelle-Zélande pour la première fois depuis leur victoire à Wellington en 2017.
Jaiden Baron fait ses débuts dans les Series pour les co-leaders au classement qui se retrouvent dans la poule D avec l'Argentine, l'Espagne et le Canada.
L'Afrique du Sud sera privée de quelques joueurs clés : Branco du Preez, son joueur le plus capé, s'est retiré du rugby à sept international après le tournoi du Cap, tandis que Muller du Plessis et JC Pretorius ont quitté le programme pour se concentrer sur le XV.
Avec trois matchs difficiles au programme, l'entraîneur adjoint Philip Snyman ne se fait aucune illusion sur l'ampleur de la tâche qui l'attend.
« Tout le monde sait qu'il n'y a plus de matchs faciles », dit-il.
« Comme au Cap le mois dernier, nous avons à nouveau le Canada à venir et on n'oublie pas qu'il nous a fallu six minutes pour marquer notre premier essai, donc nous savons déjà que ce ne sera pas facile. Mais je pense que si nous conservons notre ballon et défendons comme nous le pouvons, nous avons assez de puissance de feu pour franchir la ligne.
« L'Espagne a également montré lors de son premier match au Cap, où elle a battu la Nouvelle-Zélande, qu'elle avait quelque chose à prouver sous la houlette de son nouvel entraîneur. Leur style de jeu est un peu différent, et nous devrons nous y adapter le plus rapidement possible.
« Mais nous prenons tout au fur et à mesure des matchs. Nous voulons poser les bases contre le Canada et construire à partir de là. »
La Nouvelle-Zélande, championne en titre chez les hommes comme chez les femmes, aura à cœur de donner le meilleur d'elle-même lors du dernier tournoi des World Series organisé dans le pays avant le changement de format de la saison prochaine.
Les deux équipes néo-zélandaises sont à la recherche d'une victoire éclatante, non seulement pour récompenser leurs supporters qui les ont aidées à défendre leurs titres depuis 2020, mais aussi pour rester dans le peloton de tête de leurs séries respectives.
Les Black Ferns Sevens sont actuellement en tête avec l'Australie, avec 38 points, tandis que les hommes sont sur les talons des Samoa et de l'Afrique du Sud, à la troisième place et à seulement trois points.
Une médaille d'or a échappé aux Néo-Zélandais lors des trois premiers tours des HSBC World Rugby Sevens Series 2023, à Hongkong, Dubaï et Le Cap, où ils ont remporté l'argent, et l'entraîneur Clark Laidlaw aimerait bien rectifier le tir ce week-end.
Time to put on a show 🤹♀️
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LES ALL BLACKS SEVENS VEULENT TERMINER LE TOURNOI EN BEAUTE
« Le tournoi de cette année revêt une importance particulière, car il s'agit de la dernière grande compétition devant un public enthousiaste », indique-t-il.
« Jouer à domicile, c'est incomparable. L'ambiance et le soutien de nos supporters et de nos whānau (famille élargie) sont indescriptibles. C'est maintenant à notre tour d'entrer sur le terrain et de les remercier pour leurs encouragements ce week-end, mais aussi de les remercier pour leur soutien au cours des 22 dernières années.
« Cette semaine, nous nous sommes préparés avec beaucoup d'énergie et les joueurs ont hâte d'entrer sur le terrain et de réaliser leur potentiel avec leur public à nos côtés. »
La Nouvelle-Zélande se trouve dans la poule B avec la Grande-Bretagne, l'Australie et les Tonga, équipe invitée.
Los Pumas Sevens sont actuellement bien loin à la huitième place et ont besoin d'une bonne deuxième partie de saison s'ils veulent obtenir l'une des quatre places automatiques de qualification olympique pour Paris 2024.
Gastón Revol participera à son 92e tournoi des World Series - un de moins que le record détenu par l'Anglais James Rodwell - et est en passe de devenir le deuxième joueur de son pays, après l'entraîneur Santiago Gómez Cora, à atteindre les 1 000 points sur le circuit. Revol est actuellement à 25 points de cette barre magique atteinte par seulement 25 joueurs dans l'histoire des Series.
De leur côté, les All Blacks Sevens ont d'autant plus intérêt à terminer le HSBC New Zealand Sevens en tête qu'il s'agira du 50e tournoi international de Regan Ware et Joe Webber - en comptant les autres tournois et les World Series - sous le maillot noir. La Nouvelle-Zélande possède également le meilleur marqueur de points de cette saison en la personne d'Akuila Rokolisoa, qui est le seul joueur à avoir franchi la barre des 100 points (127).
Pour la France, Jonathan Laugel va porter à 82 son record de tournois sur le circuit mondial de rugby à sept avec les Bleus, et ce avant même son 30e anniversaire.
Les athlètes olympiques de Tokyo Alex Davis et Ethan Waddleton sont inclus pour la première fois cette saison dans l'équipe de Grande-Bretagne, tandis que Tom Williams et Will Homer reviennent également de blessure.
Après la double confrontation de décembre à Dubaï et au Cap, l'Irlande occupe actuellement la neuvième place du classement des Series, mais elle peut compter sur le retour de Terry Kennedy, Joueur de Rugby à Sept de l'Année 2022 et meilleur marqueur d'essais de la saison dernière, dans l'équipe pour Hamilton.
Les États-Unis ont progressé à chaque tournoi et chercheront à poursuivre cette tendance afin de maintenir leur place dans le top 4.
Les Men's Sevens Eagles entament l'année 2023 avec des matchs de poule contre l'Irlande, l'Uruguay et le Japon, après avoir remporté la médaille de bronze au Cap. Une fois encore, ils seront menés par le capitaine Kevon Williams.
Maceo Brown, vétéran et athlète olympique de 2020, rejoint l'équipe à Hamilton pour sa première apparition dans les Series cette saison.
« Nous sommes motivés pour continuer à avancer collectivement et imposer notre ADN offensif et notre intensité défensive », indique l'entraîneur Mike Friday.
Our #Aussie7s Women are ready for the #NZ7s 👊
— AU 7s (@Aussie7s) January 17, 2023
🗓 January 21-22
🏟 FMG Stadium Waikato, Hamilton
📺 @beINSPORTS_AUS @kayosports #HSBC7s pic.twitter.com/rbvHG7R2gE
DES CHAMPIONS REVIGORES ET IMPATIENTS DE REPRENDRE LA ROUTE
L'Australie, championne en titre des Series, a fait le chemin inverse des Etats-Unis. Ils ont commencé leur défense sur les chapeaux de roue avec la médaille d'or à Hongkong, mais ils ont replongé à Dubaï et au Cap.
Maurice Longbottom et l'attaquant James Turner reviennent de blessure et tentent d'oublier la déception des deux dernières manches.
L'Australie était quart de finaliste déçu à Dubaï et n'a pas réussi à sortir de sa poule lors de la dernière phase.
Tout comme le match Samoa-Fidji, leur rencontre avec la Nouvelle-Zélande sera une rencontre à gagner.
« La pause de Noël est arrivée au bon moment pour nous, car nous étions vraiment fatigués après 12 mois de tournois et quelques corps malmenés », commente l'entraîneur John Manenti.
« Nous avons été très satisfaits de la préparation à Hamilton et nous sommes impatients de jouer la Nouvelle-Zélande à domicile. »
UN DUO POUR BOOSTER LES AUSTRALIENNES
Jusqu'à présent, les Australiennes ont bien mieux défendu le titre qu'elles ont remporté l'année dernière que leurs homologues masculins.
Après avoir débuté par une victoire à Dubaï, elles ont terminé deuxième au Cap face à la Nouvelle-Zélande, leurs adversaires en tête du classement.
L'entraîneur Tim Walsh dispose d'un contingent complet de joueuses sélectionnables pour rebondir après Le Cap, en commençant par des matchs contre la France, le Canada et le Japon dans la Poule B.
Walsh a reconduit l'équipe qui a remporté le titre de Dubaï, en accueillant Lily Dick et Tia Hinds, de retour de blessure.
Cela signifie que Sharni Williams sera la joueuse la plus expérimentée du circuit en termes de tournois (42), aux côtés de la Canadienne Bianca Farella. De plus, une victoire dimanche serait une belle façon pour Madison Ashby de fêter son 22e anniversaire.
« Nous nous attendons à ce que nos concurrentes se surpassent, car nous avons constaté que les équipes tentent de trouver leurs marques lors des deux premières étapes, et ne trouvent vraiment leur rythme que dans les tournois suivants », explique Walsh.
« La préparation de l'équipe a été très satisfaisante jusqu'à présent - le groupe de joueuses a mis la main à la pâte et s'est efforcé de prendre des décisions axées sur la performance.
« Le groupe bouillonne d'excitation à l'approche du Sydney Sevens, il est donc impatient de se retrouver sur le terrain à Hamilton. »
La Nouvelle-Zélande sera difficile à battre grâce à un grand nombre de joueuses expérimentées qui reviennent du XV au rugby à sept.
Les championnes de la Coupe du Monde de Rugby 2021, Sarah Hirini, Stacey Fluhler, Portia Woodman-Wickliffe et Teresa Fitzpatrick reviennent au format à sept après avoir fait une pause prolongée dans le rugby suite à leur victoire à XV contre l'Angleterre. Hirini sera la capitaine de l'équipe pour son 41e tournoi des Series.
La Nouvelle-Zélande est tombée dans la poule A avec la Grande-Bretagne, les Fidji et l'équipe invitée de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
DOYLE DE RETOUR AVEC LES ÉTATS-UNIS
Les médailles de bronze consécutives placent les États-Unis à la troisième place du classement général. Avec un total de 252 participations à des tournois, les Women's Sevens Eagles sont la deuxième équipe la plus expérimentée à Hamilton, derrière le pays hôte.
L'entraîneure principale Emilie Bydwell a conservé le noyau dur des joueuses qui ont participé à Dubaï et au Cap.
Lauren Doyle revient sur le terrain après une blessure, pour sa 10e saison du HSBC World Rugby Sevens Series, et partage le poste de co-capitaine avec Naya Tapper à Hamilton.
Les États-Unis retrouveront l'Irlande, le Brésil et l'Espagne dans la poule C.
« Bien que nous soyons satisfaites des résultats des deux premiers tournois, nous savons que nous nous sommes retrouvées dans une position où les équipes nous ciblent et nous devons être prêtes à faire face à ce qui nous attend », remarque Bydwell.
« Nous avons confiance en notre potentiel en tant que groupe et en la manière dont nous voulons jouer. Notre objectif est donc de le concrétiser et de progresser de 5% dans tous les aspects du jeu à chaque tournoi. Notre capacité à rester présentes et à prendre chaque tournoi un match à la fois continue d'être essentielle à notre succès. »
Quatrième, la France se rend à Hamilton dans un état d'esprit déterminé.
« Dans ce tournoi, nous voulons donner le meilleur de nous-mêmes. Nous avons des buts, des ambitions et des objectifs très précis », affirme la capitaine française Carla Neisen.
La France possède la plus jeune joueuse du tournoi, Lilou Graciet, 18 ans, qui aura 19 ans quelques semaines après la Néo-Zélandaise Jorja Miller.
Pour mémoire, la Papouasie-Nouvelle-Guinée alignera la joueuse la plus âgée - Fatima Rama, 41 ans, qui a également participé à la dernière apparition de l'équipe sur les Series à Sydney en février 2019.
L'Anglaise Georgie Lingham, qui a deux tournois du circuit derrière elle, devrait faire ses débuts avec la Grande-Bretagne à Hamilton.