La Coupe du Monde de Rugby 2021 se poursuit à Auckland et Whangārei ce week-end, et chaque match sera capital dans la course à la qualification pour les quarts de finale.

Le tournoi majeur a démarré en beauté le week-end dernier avec les victoires de la Nouvelle-Zélande et du Pays de Galles dans la poule A, du Canada et de l'Italie dans la poule B et de la France et de l'Angleterre dans la poule C.

En raison d’un hasard du calendrier, ces équipes s'affronteront samedi 15 et dimanche 16 octobre, tandis que l'Australie, l'Écosse, le Japon, les États-Unis, les Fidji et l'Afrique du Sud auront l'occasion de lancer leur campagne pour la Coupe du Monde de Rugby 2021.

Samedi donc, l'Angleterre va affronter la France au Northland Events Centre de Whangārei, à 20h00 heure locale (GMT+13), en espérant confirmer son entrée triomphale dans la Coupe du Monde de Rugby 2021 et prolonger sa série de 26 victoires consécutives.

Les Bleues n'ont plus battu les Red Roses depuis mars 2018, perdant chacune des 10 dernières rencontres entre les deux équipes.

Six de ces défaites ont été concédées par six points ou moins, et la pilier de l'Angleterre Sarah Bern insiste sur le fait que ses coéquipières ne doivent pas trop se fier à leurs récents résultats.

« La France est une très bonne équipe », déclare-t-elle à World Rugby. « Tout ce que nous faisons et ce que nous décidons de faire, nous devons nous assurer que nous sommes vraiment au point et que nous le faisons aussi bien que possible.

« Tout peut arriver contre la France. Elles jouent un très bon rugby, elles ont de très bonnes porteuses et elles sont très fortes sur les phases statiques.

« Il s'agit donc de faire en sorte que nous fassions toutes notre travail du mieux possible. Et je sais que ça fait cliché, mais dans des matchs comme celui-ci, c'est ce petit pourcentage qui fait toute la différence. »

L'entraîneur des Red Roses, Simon Middleton, n'a apporté qu'un seul changement à son équipe de 23 joueuses, Marlie Packer étant de retour au poste de troisième-ligne aile côté ouvert.

La capitaine Sarah Hunter deviendra à Whangārei la joueuse anglaise la plus capée de tous les temps, à égalité avec Rocky Clark avec 137 sélections.

La France a également effectué un changement dans son équipe, après sa victoire contre l'Afrique du Sud au premier tour, avec le retour d'Agathe Sochat au poste de talonneure.

Gaëlle Hermet n'est pas encore en état de jouer 80 minutes et se trouvera sur le banc des remplaçantes, aux côtés de Safi N'Diaye et Marine Ménager, qui sont de retour, ce qui signifie que Céline Ferer reste capitaine de l'équipe.

L'AUSTRALIE ET L'ECOSSE VISENT LEUR PREMIÈRE VICTOIRE

L'action de samedi au Northland Events Centre débutera à 15h00 heure locale (GMT+13) lorsque l'Écosse affrontera l'Australie dans la poule A.

Les deux équipes ont subi des défaites cuisantes le week-end dernier et auront à cœur de se relancer dans la course à la qualification pour les quarts de finale en s'imposant à Whangārei.

Le sélectionneur de l'Écosse, Bryan Easson, a effectué deux changements dans son quinze de départ, avec l'entrée de Rachel McLachlan et d'Emma Orr, et le changement de Hannah Smith sur l'aile gauche.

L'Australie a également conservé une équipe largement stable pour le match de samedi, Eva Karpani étant titularisée au poste de pilier et Maya Stewart reprenant le numéro 11 à Ivania Wong.

Les deux équipes se sont déjà rencontrées deux fois dans le cadre de la Coupe du Monde de Rugby, en 1998 et en 2002, et les Wallaroos se sont imposées à chaque fois. L'Australie aborde ce match avec trois places d'avance sur l'Écosse au classement mondial féminin World Rugby présenté par Capgemini.

« Nous voulons essayer de commencer de la même manière que nous l'avons fait contre les Black Ferns », explique Jay Tregonning, l'entraîneur des Wallaroos.

« Nous avons effectué quelques changements dans cette équipe qui renforcent nos capacités de portage de ballons avec les avants et nous voulons absolument reproduire ce shéma. »

La capitaine de l'Écosse, Rachel Malcolm, indique de son côté : « Les Wallaroos sont une équipe athlétique. Elles sont en forme, rapides, grandes et physiques. Il faudra que nous restions dans le jeu. »

ZACKARY « EXCITÉE » D'AFFRONTER LE JAPON

Deux autres équipes à la recherche de leur première victoire à la Coupe du Monde de Rugby 2021 sont les États-Unis et le Japon, qui se rencontrent dans la poule B au Northland Events Centre à 17h30 heure locale (GMT+13) samedi.

Le sélectionneur des États-Unis, Rob Cain, a apporté des changements à l'équipe féminine des Eagles qui s'est inclinée 22-10 face à l'Italie le week-end dernier, en intégrant sept joueuses dans son quinze de départ.

Charli Jacoby occupe le poste de pilier, tandis que Kristine Sommer et Evelyn Ashenbrucker forment la deuxième ligne et que Kathryn Johnson est sélectionnée au poste de troisième-ligne côté fermé.

A l'arrière, Olivia Ortiz occupe le poste de demie de mêlée, Tess Feury est alignée sur l'aile gauche, tandis que Meya Bizer est sélectionnée au poste d'arrière et Alev Kelter au poste de premier centre.

« Nous avons hâte d'être à ce week-end et nous sommes très excitées à l'idée d'avoir une chance de nous qualifier pour les quarts de finale », affirme la capitaine américaine Kate Zackary.

« Je suis très fière du travail accompli par l'équipe depuis l'Italie et j'ai hâte de le mettre en pratique contre le Japon ce week-end. »

L'entraîneure du Japon, Lesley McKenzie, a procédé à cinq changements par rapport à la défaite 41-5 contre le Canada, dont deux changements de position.

La talonneure Kotomi Taniguchi vivra sa première titularisation et ses débuts en Coupe du Monde de Rugby en portant le maillot numéro 2, tandis que Kyoko Hosokawa a été nommée troisième-ligne aile côté ouvert. En conséquence, Seina Saito est déplacée au poste de numéro huit tandis qu'Iroha Nagata est replacée sur le côté fermé.

Le seul autre changement dans le quinze de départ du XV de Sakura concerne les trois-quarts centre, où Minori Yamamoto quitte le banc pour prendre place aux côtés de Mana Furuta.

McKenzie précise : « Les États-Unis vont être physiques et elles vont essayer de nous bloquer, et nous allons essayer d'éviter ça.

« Elles ont choisi une grosse équipe - elles ont l'habitude de choisir de grosses équipes - et si nous voulons participer à une Coupe du monde, nous devons évidemment être capables de faire face à ça. »

LA DEUXIÈME JOURNEE SE POURSUIT AU WAITAKERE STADIUM

L'action du dimanche au Waitakere Stadium d'Auckland débutera à 12h45 heure locale (GMT+13) avec le match alléchant entre l'Italie et le Canada dans la poule B.

Ce sera la première fois que les deux équipes se rencontrent en Coupe du Monde de Rugby depuis le tournoi inaugural de 1991, lorsque les Canadiennes avaient remporté la demi-finale 6-0.

La mère de la capitaine du Canada Sophie de Goede, Stephanie White, était alignée au poste de numéro huit dans ce match. Mais un indicateur plus fiable de la façon dont cette rencontre se déroulera peut être trouvé dans la rencontre des deux équipes à Langford en juillet.

À cette occasion, les Canadiennes ont surclassé les Azzurre par cinq essais contre quatre, s'assurant ainsi une victoire 34-24 au Starlight Stadium.

Une nouvelle victoire à Auckland pourrait leur assurer une place en quarts de finale - en fonction du résultat du match USA-Japon - mais l'Italie voudra reprendre là où elle s'est arrêtée en deuxième mi-temps contre les Women's Eagles et visera elle-même les quarts de finale.

Au Waitakere Stadium, les Black Ferns espèrent faire un pas de plus vers les quarts de finale en rencontrant le Pays de Galles pour la quatrième fois consécutive.

Les membres actuels de l'équipe, Stacey Fluhler, Renee Wickliffe et Portia Woodman, ont chacune marqué des essais, tandis que Kendra Cocksedge a ajouté deux transformations, lorsque la Nouvelle-Zélande a battu le Pays de Galles 44-12 lors de la phase de poules de la Coupe du Monde de Rugby 2017.

Un résultat similaire dans un stade plein scellerait presque certainement la qualification des Néo-Zélandaises pour les quarts de finale.

Le Pays de Galles sera privé de sa troisième-ligne aile Alisha Butchers, qui est forfait pour le reste de la Coupe du Monde de Rugby 2021 en raison d'une grave blessure au genou reçue lors de la victoire 18-15 contre l'Écosse. Mais Ioan Cunningham dispose d'un groupe expérimenté déterminé à laisser une trace sur l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande.

La deuxième journée s'achèvera par une affiche inédite : les Fidji contre l'Afrique du Sud.

Les deux équipes ont débuté leur campagne de la Coupe du Monde de Rugby 2021 par une défaite, respectivement contre l'Angleterre et la France, mais elles sont toutes deux revenues de l'Eden Park avec des points positifs malgré des déceptions.

Peu d'équipes percent la défense anglaise aussi régulièrement que les Fidji l'ont fait samedi dernier, tandis que les Springbok Women ont frustré les Bleues pendant une grande partie du match d'ouverture.

Quelle que soit l'équipe qui s'imposera au Waitakere Stadium dimanche (coup d'envoi à 17h45 heure locale (GMT+13)), ses espoirs de qualification pour les quarts de finale ne seront pas compromis. Une qualification pour les quarts de finale serait un exploit pour les deux équipes.