La Coupe du Monde de Rugby 2021 débutera officiellement samedi 8 octobre, avec le match opposant l'Afrique du Sud à la France dans l'emblématique Eden Park.

Cette rencontre donnera non seulement le coup d'envoi d'une première journée passionnante, mais aussi de six week-ends palpitants au cours desquels les 12 meilleures équipes de la planète tenteront de soulever le trophée.

Mais qui faut-il suivre de près ?

Nous avons passé en revue les 12 équipes et sélectionné une joueuse dans chacune d'elles qui devrait faire vibrer les esprits d'ici le 12 novembre.

EMILY CHANCELLOR (AUSTRALIE)

Au fil de l'année, Emily Chancellor s'est montrée de plus en plus à l'aise avec le maillot numéro 6, après avoir quitté son poste de troisième-ligne aile ouverte. Elle fera partie des joueuses les plus influentes de son pays sur l'île du Nord en Nouvelle-Zélande.

Après la Coupe du Monde de Rugby 2021, elle rejoindra le championnat anglais avec les Harlequins et elle espère le faire après un tournoi réussi.

Si les Wallaroos veulent faire aussi bien que leur meilleure Coupe du Monde de Rugby et accéder aux demi-finales, elles auront besoin de Chancellor et de ses coéquipières de la troisième-ligne.

SOPHIE DE GOEDE (CANADA)

Étant donné que ses parents, Hans de Goede et Stephanie White, ont tous deux été capitaines du Canada, il n'est pas surprenant que Sophie assume cette même responsabilité trois semaines avant son 23e anniversaire.

De Goede junior a depuis mené le Canada à cinq victoires en six matchs, ce qui inclut des victoires contre les adversaires de la poule B, les États-Unis et l'Italie.

La numéro huit canadienne est une menace pour les essais, ayant franchi la ligne quatre fois en 14 tests pour son pays, et une as du coup de pied.

SARAH BERN (ANGLETERRE)

L'Angleterre ne manque pas de talent, mais parmi les 32 joueuses sélectionnées pour la Coupe du Monde de Rugby 2021, rares sont celles qui peuvent faire frémir autant que la pilier aux pieds de centre.

Omniprésente lors de la campagne du Grand Chelem du Tournoi des Six Nations féminin 2022, au cours de laquelle elle a inscrit cinq essais, Bern a franchi la ligne neuf fois lors de ses huit derniers tests.

Comme l'Angleterre devrait avoir l'avantage en attaque lors de la plupart de ses matchs en Nouvelle-Zélande, on peut s'attendre à ce qu'elle augmente son score au cours des cinq prochaines semaines.

VITALINA NAIKORE (FIDJI)

Les défenses de la poule C ne pourront pas dire qu'elles n'ont pas été prévenues de la capacité de Naikore à marquer des essais avant la Coupe du Monde de Rugby 2021.

La surprenante ailier-centre a été dans une forme étincelante cette année, inscrivant un triplé en finale du Super W pour aider les Fijiana Drua à remporter le titre. Elle a même été élue Joueuse du tournoi.

Naikore a transposé ce succès sur la scène internationale, où elle a inscrit des triplés contre les Tonga et les Wahine Māori dans la perspective du tournoi majeur. La jeune femme de 22 ans est également solide dans les tirs entre les perches.

LAURE SANSUS (FRANCE)

Les Bleues auront besoin que la demie de mêlée poursuive sur sa lancée lors de la Coupe du Monde de Rugby 2021 si elles veulent remporter leur première Coupe du Monde de Rugby en Nouvelle-Zélande.

Laure Sansus a été l'une des joueuses du Tournoi des Six Nations féminin de 2022, marquant six essais alors que son équipe a échoué de peu dans le Tournoi face à ses adversaires de la poule C, l'Angleterre.

Menace constante à l'arrière de la mêlée, en phase de post-plaquage ou dans le jeu ouvert, les supporters ne devraient pas quitter des yeux la numéro neuf lorsqu'elle sera sur le terrain.

MICHELA SILLARI (ITALIE)

L'association de Sillari et de Beatrice Rigoni au centre a été cruciale pour la progression de l'Italie au cours des dernières années.

Cela n'a jamais été aussi vrai que lors des qualifications pour la Coupe du Monde de Rugby 2021 en septembre 2021, où elle a marqué deux essais et 27 points pour aider les Azzurre à se qualifier pour partir à Auckland.

Auteure d'un essai lors du match de préparation de l'Italie contre la France le mois dernier, les supporters ne manqueront pas de suivre son casque de mêlée au cours des prochaines semaines.

MANA FURUTA (JAPON)

Après avoir fait ses débuts en équipe nationale à 18 ans en 2016, l'habile trois-quarts centre a connu une saison exceptionnelle sur la scène internationale six ans plus tard.

Omniprésente lors de la tournée de fin d'année encourageante en Europe, quoique sans victoire, en novembre dernier, Furuta a connu une première campagne de Super W époustouflante en Australie, remportant le titre de joueuse de l'année des Brumbies.

Depuis, elle a été titulaire à six reprises pour le Japon, notamment lors des victoires contre les Fidji, l'Australie, l'Afrique du Sud et l'Irlande.

AYESHA LETI-I'IGA (NOUVELLE-ZÉLANDE)

Les Black Ferns ne manquent pas d'options en attaque, mais Leti-I'iga est sans aucun doute l'ailière la plus en forme de la Coupe du Monde de Rugby 2021.

Rien qu'en 2022, la star de Wellington et des Hurricanes - une ancienne sprinteuse - a franchi la ligne blanche sept fois en seulement cinq tests.

Cette série inclut un triplé contre les États-Unis en juin. Leti-I'iga voudra confirmer cette performance en octobre et novembre.

EMMA ORR (ÉCOSSE)

Emma Orr a fait ses débuts contre le Pays de Galles lors du Tournoi des Six Nations féminin de 2022 à Cardiff, quatre jours avant son 19e anniversaire.

L'Écosse a perdu de justesse ce jour-là, 24-19, mais la jeune trois-quarts centre a montré suffisamment de qualités pour indiquer qu'elle sera une pièce maîtresse du milieu de terrain de l'équipe pour les années à venir.

Plus jeune membre de l'équipe d'Écosse à la Coupe du Monde de Rugby 2021, elle espère ajouter d’autres convocations à ses quatre sélections au cours des prochaines semaines.

LIBBIE JANSE VAN RENSBURG (AFRIQUE DU SUD)

Aucune autre joueuse n'a réussi à transformer plus d'essais en un seul match que les 14 transformés par Libbie Van Rensburg, lors d'un match à 38 points contre la Namibie en juin.

La demie d'ouverture a enchaîné avec des performances majeures lors de la série de trois victoires consécutives des Springbok Women avant la Coupe du Monde de Rugby 2021.

Van Rensburg est presque certaine de débuter sous le maillot numéro 10 contre la France ce week-end. Et avec la prolifique Ayanda Malinga à ses côtés, qui sait ce qui pourrait se passer à l'Eden Park.

HOPE ROGERS (USA)

Autre pilier de la liste, Hope Rogers a rejoint les Exeter Chiefs dans le championnat anglais en janvier et a marqué 12 essais en 13 matchs.

Moins prolifique sur la scène internationale, la joueuse de 29 ans a passé la ligne quatre fois en autant de sélections en 2022, dont un doublé lors du match de préparation contre l'Écosse à Édimbourg.

Rogers devra donner le meilleur d'elle-même à la mêlée et sur le terrain si les États-Unis veulent sortir d'une poule B difficile, qui comprend également le Canada, l'Italie et le Japon.

ALISHA BUTCHERS (PAYS DE GALLES)

Presque inarrêtable lorsque le Pays de Galles a ouvert sa campagne du Tournoi des Six Nations féminin de 2022 par des victoires consécutives contre l'Irlande et l'Écosse, Butchers a impressionné même lorsque son équipe a baissé en intensité.

Elle voudra retrouver cette dynamique du début d'année lorsque le Pays de Galles lancera sa campagne de Coupe du Monde 2021 contre l'Écosse, dimanche à Whangārei.

Si elle peut aider l'équipe de Ioan Cunningham à remporter une victoire contre ses adversaires du Tournoi des Six Nations, alors une place en quart de finale sera à sa portée.