World Rugby a publié une déclaration pour aider les supporters à mieux comprendre le processus d'identification et de gestion des commotions cérébrales dans le rugby d'élite.
Tout joueur qui présente des signes manifestes de commotion cérébrale pendant un match, tels que la perte de conscience, la perte d'équilibre, l’étourdissement, etc., doit être définitivement écarté du jeu et ne doit pas jouer avant 12 jours. Une liste complète de ces symptômes, connus sous le nom de Critères 1, est disponible ici.
L'évaluation des blessures à la tête en cours de jeu, connue sous le nom de protocole HIA 1, associe l'examen vidéo et l’examen clinique hors du terrain. Les joueurs peuvent être sortis du terrain (c'est-à-dire ne pas retourner sur le terrain) à la suite de ce protocole HIA par précaution et un joueur remplaçant peut être utilisé pendant que l'évaluation a lieu. Ce test indique si un joueur doit rester à l'écart du reste du match par précaution, mais il ne confirme pas une commotion cérébrale.
Si le joueur réussit le test HIA 2 qui est mené après le match et le test HIA 3 qui a lieu 36 heures après le match, le joueur n'a pas de commotion cérébrale confirmée. Dans ces circonstances, le joueur est disponible pour le match suivant et n'est pas tenu de suivre les protocoles de retour au jeu. Si un joueur ne passe pas le test EIS2 ou EIS3, une commotion cérébrale est diagnostiquée et le joueur devra retourner au jeu selon les protocoles récemment mis à jour, ce qui signifie qu'il manquera le prochain match.
Le processus d'évaluation des blessures à la tête ne s'applique qu'au rugby d'élite, où le niveau de soins médicaux constants est extrêmement élevé. Un tel environnement n'est pas possible au niveau amateur et toute personne qui soupçonne une commotion cérébrale au niveau amateur doit consulter immédiatement un médecin conformément aux directives de World Rugby.