L'entraîneur de l'Algérie, Ousmane Mané, estime que la pression est retombée sur ses joueurs alors qu'ils se préparent pour la demi-finale de la Rugby Africa Cup 2022 contre le Kenya, mercredi 6 juillet.

Les Algériens ont gagné huit places au classement mondial masculin World Rugby présenté par Capgemini pour atteindre un sommet au 82e rang après leur victoire sur le Sénégal en quart de finale samedi dernier.

La victoire a également maintenu les espoirs de l'équipe de se qualifier pour une première Coupe du Monde de Rugby, les laissant à deux victoires seulement de réserver un improbable retour en France l'année prochaine.

Le Kenya, qui entamera la demi-finale de mercredi 49 places devant l'Algérie au classement, constituera un test sévère pour les Algériens qui rêvent d'une Coupe du Monde de Rugby 2023. Cependant, après avoir battu le Sénégal en quarts de finale, Mané pense que son équipe n'a rien à perdre au Stade Delort.

« Les joueurs n'ont aucune pression », confie Ousmane Mané à World Rugby. « Tous les joueurs sont libérés à présent.

« Avant, il y avait beaucoup de pression pour les joueurs, pour le premier match contre le Sénégal. Pour demain, pour la demi-finale, tous les joueurs sont libérés. »

Assurer sa place à la Coupe du Monde 2023 serait un exploit incroyable pour l'Algérie, qui n'a joué son premier test-match qu'en 2010.

Les Nord-Africains n'ont jamais joué contre le Kenya, mais Mané et ses joueurs ne se font aucune illusion sur le défi qu'ils devront relever mercredi à Marseille.

« Le Kenya est une grande équipe d'Afrique », ajoute l'entraîneur. « Ils ont beaucoup de joueurs qui jouent au rugby à sept, les joueurs sont très athlétiques et rapides.

« Il faut avoir une bonne défense, une grosse mêlée et il faut avoir un peu de discipline, ne pas donner trop de pénalités.

« L'équipe qui n'accorde pas beaucoup de pénalités va gagner ce match. Il faut garder notre sang-froid et faire les choses correctement. »

Le Zimbabwe prépare son retour à la Coupe du Monde de Rugby

Dans la deuxième demi-finale de mercredi, le Zimbabwe espère poursuivre sa lancée en tentant de mettre fin aux espoirs de la Namibie de se qualifier pour une septième Coupe du Monde de Rugby consécutive.

Le Zimbabwe s'est échauffé pour la Rugby Africa Cup de cette année avec une victoire 30-7 contre les Pays-Bas, puis a inscrit cinq essais pour battre la Côte d'Ivoire 38-11 en quarts de finale.

Cependant, l'entraîneur Brendon Dawson sait que son équipe devra s'améliorer si elle veut battre la Namibie pour la première fois depuis 2001.

Il était le capitaine de son pays lors de la victoire 27-26 à Bulawayo il y a 21 ans. Il faisait également partie de la dernière équipe du Zimbabwe à participer à la Coupe du Monde de Rugby, en 1991.

« Nous voulons revenir à la Coupe du monde », affirme Dawson. « C'est un peu psychologique, je pense, avec certains des gars.

« Mais je pense que la performance contre les Pays-Bas, en battant une équipe classée 26e, et en faisant bien contre la Côte d'Ivoire et lors des deux derniers matchs que nous avons joués en Currie Cup, montre que les gars peuvent le faire.

« Ils en ont les capacités, mais tout dépend de la confiance qu'ils ont en eux et je pense qu'ils l'ont bien renforcée maintenant. »

Que doit faire le Zimbabwe pour assurer sa place en finale de la Rugby Africa Cup ? « Nous devons nous assurer que nous pouvons jouer pendant 80 minutes et jouer au même rythme et au même tempo que nous le faisons pendant 80 minutes », poursuit Dawson.

« Évidemment, les impact players qui entrent en jeu doivent vraiment remonter le niveau et s'assurer qu'ils poursuivent sur cette lancée, du début à la fin. »

« Je crois vraiment que si nous pouvons maintenir ce niveau pendant 80 minutes, je pense que nous serons en position de force pour remporter le match. »

En cas de victoire mercredi, le Zimbabwe ne serait plus qu'à 80 minutes d'assurer sa place dans la poule A de la Coupe du Monde de Rugby 2023, aux côtés de la France, de la Nouvelle-Zélande, de l'Italie et de l'Uruguay.

« Ce serait vraiment exceptionnel », estime le capitaine du Zimbabwe, Hilton Mudariki.

« Beaucoup d'entre nous ont grandi en regardant les All Blacks, en regardant la France dominer le monde du rugby. Alors, avoir l'opportunité de jouer sur le terrain contre certains de ces gars serait énorme.

« Nous serions très excités et nous devons juste nous assurer de réussir les deux prochains matchs. »