La récente promotion de Whitney Hansen (photo principale) au poste d'assistante de l'entraîneur des Black Ferns envoie un message extrêmement positif au dernier groupe de stagiaires entraîneures de la Coupe du Monde de Rugby 2021 sur les possibilités qui leur sont offertes de se projeter vers l'avant.
Maintenant que leur pays respectif a validé sa qualification pour le tournoi en Nouvelle-Zélande, Lailanie Burnes (Fidji), Michela Tondinelli (Italie), Aya Nakajima (Japon) et Claire Cruikshank (Écosse) vont intégrer l'initiative lancée par World Rugby en septembre 2020.
Toutes les quatre ont déjà vécu la Coupe du Monde de Rugby en tant que joueuses - depuis le tournoi inaugural de 1991 dans le cas de Michela Tondinelli - mais elles peuvent maintenant s'attendre à voir comment les tournois se déroulent sous un angle différent en tant que stagiaires dans leur staff respectif.
🗣️ "I’m excited to go on a year-long journey of helping to prepare a team for a World Cup campaign."
— England Rugby (@EnglandRugby) September 18, 2020
Former #RedRoses player @AmyRTurner2 has been selected for the @WorldRugby coaching internship programme 🙌
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Lailanie BURNES : UNE INSPIRATION SUR ET HORS DU TERRAIN
Cette pionnière a fondé le tout premier club de rugby féminin aux Fidji, et nombre de ses joueuses font partie de l'équipe fidjienne. En tant qu'ancienne capitaine de l'équipe, Lailanie Burnes a joué un rôle actif dans la première qualification des Fidji pour la Coupe du Monde de Rugby, mais elle a préféré exercer une influence sur l'équipe depuis la touche, après avoir pris la décision de raccrocher les crampons.
Michela Tondinelli a hâte de participer à une quatrième Coupe du Monde de Rugby, les trois précédentes ayant eu lieu en 1991, 1998 et 2002 en tant que joueuse. « J'espère apprendre le plus possible de ce programme », a déclaré Tondinelli. « Me comparer aux autres entraîneurs et aux différentes cultures de rugby sera fantastique. »
Aya Nakajima, athlète olympique de Rio en 2016, a participé à la Coupe du Monde de Rugby à XV en Irlande l'année suivante en tant que deuxième-ligne et continue à jouer en club tout en poursuivant sa carrière de coach. Nakajima, qui se considère comme une « intello » de la touche, sera responsable de cette zone de jeu qui est à l'origine de plus d'essais que toute autre zone en Nouvelle-Zélande.
Une blessure au genou contractée lors de la Coupe du Monde de Rugby 2006 a limité la carrière internationale de Claire Cruikshank à cinq sélections avec l’équipe d'Écosse. Pendant sa rééducation, elle s'est essayée à l'entraînement pour la première fois, en aidant les équipes juniors de son club, Murrayfield Wanderers, et n'a pas regretté sa décision, acquérant une expérience internationale avec l'équipe nationale féminine de Suède.
À ce jour, Whitney Hansen (Nouvelle-Zélande), Inge Visser (Australie), Maria Gallo (Canada), Amy Turner (Angleterre), Laurian Johannes-Haupt (Afrique du Sud), Kate Daley (États-Unis), Sophie Spence (Pays de Galles) et Céline Allaimat et Gaëlle Mignot (France) ont développé leurs techniques de leadership grâce à ce programme.
GRAVIR LES ÉCHELONS DE L'ENTRAÎNEMENT
Pour les stagiaires, la Coupe du Monde de Rugby 2021 est une occasion précieuse d'approfondir leur formation d'entraîneur, en particulier pour Whitney Hansen, dont le rôle est très concret.
La native de Christchurch fait partie de la nouvelle équipe d'entraîneurs des Black Ferns, dirigée par l'ancien coach des All Blacks, Wayne Smith. Wesley Clarke, de Manawatu, est un autre entraîneur adjoint très expérimenté, tandis que Mike Chron, gourou de la mêlée de renommée mondiale, et Graham Henry, entraîneur champion du monde de rugby, transmettront leurs connaissances dans des fonctions complémentaires.
Comme Hansen, la Canadienne Maria Gallo est actuellement entraîneure adjointe de l'équipe nationale féminine de son pays, tandis que l'Australienne Inge Visser est en pleine ascension après avoir été acceptée dans la première Women's Sport Leadership Academy for High Performance Coaches.
L'Anglaise Amy Turner est une autre participante qui récolte visiblement les fruits du programme de stages d'entraîneures, conçu pour appuyer le développement des entraîneures, conformément à l'objectif de voir les femmes occuper au moins 40 % de tous les postes de coachs lors de la Coupe du Monde de Rugby 2025, organisée par l'Angleterre.
Depuis qu'elle est devenue l'une des premières participantes à ce programme, l'ancienne policière a travaillé avec Simon Middleton, entraîneur World Rugby de l'année 2021, et son staff des Red Roses pendant une période de succès presque sans précédent pour l'équipe.
En raison du report de 12 mois de la Coupe du Monde de Rugby 2021, Amy Turner a jonglé avec son stage et ses responsabilités d'entraîneure de l'équipe féminine des U20 d'Angleterre, travaillant avec les futures stars potentielles - celles qu'elle pourrait entraîner un jour en tant qu'entraîneure-chef des Red Roses si sa carrière continue à suivre une trajectoire ascendante.
Il en va de même pour Laurian Johannes-Haupt, qui est devenue la première femme à prendre la tête d'une équipe nationale sud-africaine lorsqu'elle a été convoquée comme entraîneur des U20 féminins en mai dernier.
La Coupe du Monde de Rugby 2021 promet d'être un tournoi qui créera de nouveaux souvenirs à plusieurs niveaux, notamment pour les stagiaires entraîneures concernées.