Jasmine Joyce était l'une des stars des Jeux olympiques de Tokyo et elle est impatiente de revêtir à nouveau le maillot de la Grande-Bretagne, surtout dans un lieu qui lui rappelle de si bons souvenirs.

Six semaines après avoir marqué sept essais en six apparitions à Tokyo, Joyce a été sélectionnée dans l'équipe de Scott Forrest pour les deux tournois féminins Fast Four à Vancouver (18-19 septembre) et Edmonton (25-26 septembre).

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« J'adore jouer à sept, que ce soit pour l'équipe de Grande-Bretagne, le Pays de Galles ou autre. Et puis, c'est plutôt cool de pouvoir aller au Canada et à Dubaï (en novembre/décembre) », indique-t-elle.

« Pour moi, en tant que Galloise, je n'ai pas beaucoup d'occasions de jouer contre des équipes de classe mondiale parce que nous ne faisons pas partie du HSBC World Rugby Sevens Series et que nous sommes au bas de l'échelle de Rugby Europe, donc c'est difficile de revenir (de la Grande-Bretagne au Pays de Galles) en sachant que vous allez jouer contre des équipes de bas de tableau.

« Pour moi et les filles de l’Ecosse, il s'agit d'apprécier chaque seconde de jouer à nouveau dans l'équipe de Grande-Bretagne car nous ne savons pas si ou quand nous aurons l'occasion de jouer à nouveau contre ces équipes. »

La Grande-Bretagne affrontera le Canada, les États-Unis et le Mexique, lors de deux week-ends consécutifs. Celles qui ont récemment participé aux JO retrouveront celles qui aspirent à participer aux prochains Jeux de Paris en 2024.

Ce cocktail de talents devrait permettre aux spectateurs de profiter au maximum d'un programme de 10 matchs qui promet d'être riche en émotions.

Donner le tournis aux adversaires

Jasmine Joyce ne mesure que 1,70 m et ne pèse que 60 kg, mais sa capacité à éviter les plaquages grâce à sa vitesse et à son jeu de jambes fait d'elle l'une des plus grandes curiosités du rugby à sept et à quinze.

Et si elle peut conserver cette qualité, les fans au Canada devraient avoir de quoi s'extasier, comme ils l'ont fait la dernière fois que Jasmine est venue à Vancouver en tant que joueuse britannique.

« J'ai déjà joué à Vancouver, mais pas sur le circuit, c'était pour l'équipe de Grande-Bretagne lors d'un tournoi sur invitation lorsque nous nous préparions pour Rio et c'était fou », se souvient-elle.

« Nous avions le Canada en finale, et le public était tellement bruyant ! Ils encourageaient le Canada, évidemment, mais aussi le rugby en général.

« Je n'avais pas fait grand-chose avec la Grande-Bretagne auparavant, alors entrer sur le terrain dans ce stade, c'était la classe, il y avait tellement de bruit. »

Lorsqu'elle réfléchit à sa performance à Tokyo, la future institutrice est modeste.

« J'étais très contente sur le plan personnel, mais le mérite en revient à toutes les filles avec lesquelles j'ai joué, c'est tellement agréable de jouer avec autant de joueuses d’un tel niveau. »

Une culture différente

Jasmine se réjouit de faire partie d'une équipe de Grande-Bretagne inclusive et des opportunités qui peuvent en découler.

« C'était plus difficile d'entrer dans l'équipe de Rio parce qu'il n'y avait que l'Angleterre et quelques filles. C'était une culture totalement différente, on sentait que cette fois c'était la Team GB et pas seulement celle de l'Angleterre et on ne marchait pas sur les pieds des autres », dit-elle.

« C'était aussi une nouvelle configuration pour les joueuses anglaises. Nous avions une structure défensive différente, une attaque différente et des plans de jeu différents. Nous avons donc toutes appris dès le début, ce qui était appréciable.

« L'environnement et la culture instaurés par les entraîneurs et les joueuses étaient fantastiques. Je n'ai jamais fait partie d'une équipe qui a une telle confiance en soi et je pense que c'est pour cela que nous sommes allées si loin. Terminer à la quatrième place était fantastique. »

Après une longue période d'inactivité due au Covid-19, Joyce est heureuse de pouvoir s'occuper.

« Je veux juste continuer à profiter de la sensation de jouer au rugby. Avec la pandémie et tout le reste, nous avons manqué de rugby pendant un an », souligne-t-elle.

« J'aime faire à nouveau partie de la Grande-Bretagne, mais j'aime aussi être de retour avec les Bristol Bears (équipe de Premier 15s).

« Nous avons de nouveaux entraîneurs et de nouvelles joueuses et j'ai joué mon premier match de Premier avec elles samedi dernier.

« Avec un peu de chance, je continuerai à être sélectionnée par le Pays de Galles et je veux aller à la Coupe du Monde en Nouvelle-Zélande puis à Paris en 2024. Ce sont mes rêves liés au rugby pour les deux prochaines années. »

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