- Le tournoi olympique de rugby à sept féminin commence jeudi avec le match France-Fidji à 09h00 heure locale (2h, heure de Paris).
- Les 12 équipes féminines sont réparties en trois poules. L'Australie, championne olympique en titre, affrontera les États-Unis, la Chine et le Japon, pays hôte, dans la poule C.
- La Nouvelle-Zélande, championne du monde de rugby à sept et des World Series, affrontera l'équipe du Comité olympique russe, la Grande-Bretagne et le Kenya dans la poule A.
- Les trois jours de compétition se termineront par les matchs pour les médailles lors du « Super samedi ».
- Le rugby féminin connaît une croissance sans précédent avec plus de 2,7 millions de femmes et de jeunes filles qui jouent actuellement, ce qui représente un quart de la population mondiale des joueurs.
Le rugby à sept féminin sera au centre des Jeux olympiques de Tokyo 2020 du 29 au 31 juillet. Les équipes finalisées ont été confirmées avant trois jours de compétition intense au Tokyo Stadium, qui se terminera par le match pour la médaille d'or lors du « Super samedi ».
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Les 12 équipes ont été réparties en trois poules de quatre équipes, en fonction des classements basés sur les performances dans les HSBC World Rugby Sevens Series et d'autres tournois validés par World Rugby au cours des deux dernières années.
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De nombreuses rencontres passionnantes attendent les fans du monde entier, alors que le rugby à sept fait sa deuxième apparition dans le programme des Jeux olympiques après des débuts marquants à Rio, qui ont attiré environ 30 millions de nouveaux amateurs de ce sport.
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Le soutien du pays hôte se concentrera sur la poule C, où le Japon se trouve aux côtés des actuelles championnes olympiques australiennes suite à Rio 2016, ainsi que d'une puissante équipe des États-Unis, qui s'est qualifiée directement pour Tokyo après avoir terminé deuxième du HSBC World Rugby Sevens Series 2019 et qui a atteint le podium des médailles lors de cinq des six étapes. La poule est complétée par les débutantes olympiques chinoises qui ont assuré leur place à Tokyo grâce à une victoire éclatante 33-0 sur Hongkong en finale des qualifications asiatiques.
La poule B est la seule poule sans débutant olympique. Le Canada, médaillé de bronze à Rio 2016, a été rejoint par la France, les Fidji et le Brésil. La France était en grande forme lorsqu'elle a balayé tous ses adversaires – sans encaisser un seul point - pour se qualifier pour Tokyo lors du World Rugby Sevens Repechage à Monaco les 19 et 20 juin 2021. Le Brésil s'est qualifié pour Tokyo grâce à une victoire 28-15 sur la Colombie lors du tournoi de qualification sud-américain, tandis que les Fidji, quart de finaliste de Rio 2016, ont battu la Papouasie-Nouvelle-Guinée pour se qualifier sur la zone Océanie.
Enfin, dans la poule A, la Nouvelle-Zélande, championne en titre de la Coupe du Monde de Rugby à Sept et des World Series, affrontera l'équipe du Comité olympique russe, la Grande-Bretagne et le Kenya. La Nouvelle-Zélande a battu le Kenya et la Grande-Bretagne sur le chemin de la médaille d'argent à Rio 2016, tandis que la Russie a mis fin à la série record de 37 matchs gagnés par les Black Ferns Sevens sur le circuit mondial avec un match nul 17-17 à Kitakyushu en avril 2019. L'équipe du Comité olympique russe a gagné le droit de faire ses débuts olympiques lors du repêchage du mois dernier.
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Les quatre équipes les mieux placées du HSBC World Rugby Sevens Series 2019 se sont qualifiées directement pour Tokyo, tandis que le Japon a obtenu sa place en tant que pays hôte. Les sept autres équipes se sont qualifiées via des tournois régionaux et le World Rugby Sevens Repechage à Monaco.
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Le directeur général de World Rugby, Alan Gilpin, a déclaré : « Après des débuts olympiques fantastiques à Rio il y a cinq ans, nous sommes impatients de voir une nouvelle vitrine qui montre le meilleur du rugby à sept féminin avec une énorme audience télévisée mondiale au cours des trois prochains jours à Tokyo, avec comme point culminant les matchs pour les médailles le « Super samedi ».
« Non seulement les joueuses sont des athlètes exceptionnelles de classe mondiale, mais elles sont aussi des figures inspirantes incroyables sur et en dehors du terrain, combinant les valeurs fondamentales du rugby que sont le respect, l'intégrité et le travail d'équipe, avec la force, la vitesse, l'habileté et le flair qui font du rugby à sept un sport passionnant, rapide et plein d'action.
« Le rugby féminin se porte de mieux en mieux, avec plus de 2,7 millions de femmes et de jeunes filles pratiquant actuellement dans le monde, ce qui représente un quart de la population mondiale des joueurs. En plus, nous avons des projets ambitieux pour faire progresser les femmes dans le rugby à tous les niveaux.
« Accélérer le développement du rugby féminin est un objectif stratégique clé pour World Rugby et la campagne « Team Powered » récemment lancée est conçue pour stimuler la croissance de cette discipline, en inspirant une nouvelle génération de joueuses et de fans à s'impliquer dans ce sport d'équipe par excellence.
« Je suis convaincu que les trois prochains jours de tournoi olympique constitueront un autre grand bond en avant pour la croissance mondiale du rugby féminin et nous sommes très heureux de jouer pleinement notre rôle dans les Jeux les plus égalitaires de l'histoire. »
Allan Bunting, co-entraîneur de l’équipe féminine de Nouvelle-Zélande, a ajouté : « La façon dont je vois les choses est que tout le monde commence à égalité. Ce qui s'est passé dans le passé est le passé, on remet les compteurs à zéro et il s'agit de savoir qui entre sur le terrain et tire le meilleur parti de ces 14 minutes à chaque match. C'est un sport olympique, il faut donc être prêt à donner le meilleur de soi-même contre chaque équipe. »
L'entraîneur américain Chris Brown a complété « Notre expérience aux Jeux olympiques a été brillante jusqu'à présent. L'atmosphère dans le village est unique en son genre. Nous avons bénéficié d’une semaine d'entraînement typique du Sevens, dans le sens où nous avons été excellents à certains moments, mais où nous avons aussi eu d'autres moments où nous avons dû trouver un moyen de nous remettre sur les rails.
« Le plus grand défi pour nous sera de trouver un moyen de nous permettre de nous libérer sur le moment. C'est la clé pour jouer à notre meilleur niveau. Lorsque nous cessons d'essayer de contrôler les événements et que nous nous concentrons sur le fait de jouer et de gérer au mieux nos émotions, le résultat suit. »
Megan Jones, co-capitaine de la Grande-Bretagne, a précisé : « Nous avons passé la semaine dernière à peaufiner les derniers détails et nous sommes vraiment impatientes de commencer la compétition. La chose la plus importante pour nous sera d'entrer sur le terrain après l'année que nous avons passée et nous sommes tellement excitées pour ça. Nous avons de grandes ambitions pour ce groupe, nous voulons vraiment être des prétendantes sérieuses et nous croyons beaucoup en nous-mêmes. »
Abbie Brown, co-capitaine de l’équipe de Grande-Bretagne, a confié : « Nous nous sentons bien préparées et nous avons de grandes ambitions pour ce tournoi. Nous visons la médaille d'or, mais nous espérons aussi pouvoir inspirer et tracer la voie pour les futures joueuses de rugby à sept. C’est ce qui nous motive au sein de ce groupe. »
Enfin, Ghislaine Landry, capitaine de l’équipe du Canada, a conclu : « L'opportunité de vivre d'autres Jeux olympiques avec cette équipe est très excitante. Ces cinq dernières années, nous nous sommes entraînées très dur et nous sommes allées chercher des podiums. Je suis fière de notre équipe et je sais que nous abordons les Jeux avec une tonne de talent et un énorme potentiel. Nous avons hâte de montrer au Canada, et au monde entier, à quel point le rugby à sept est rapide et excitant. »
Pour s'assurer que les équipes soient aussi bien préparées que possible pour jouer sur la plus grande scène sportive au monde, World Rugby a investi 4 millions de dollars américains dans les programmes à sept des fédérations qualifiées pour les Jeux olympiques ainsi que dans les frais d'organisation d'un certain nombre de tournois de préparation de haut niveau au cours des trois derniers mois.
La première apparition du rugby à sept à Rio 2016 a eu un effet considérable et a changé la donne, attirant environ 30 millions de nouveaux fans dans le monde. La nature dynamique et pleine d'action du rugby à sept a captivé les fans du monde entier. Les études ont montré que les femmes et les 18-24 ans étaient les plus favorables à l'intégration du rugby à sept dans le programme des Jeux olympiques.
En signe de respect envers les valeurs du rugby et pour saluer l'accueil réservé au rugby à sept pour ses débuts aux Jeux de Rio, quatre joueuses et joueurs de différents pays ont eu l'honneur de porter le drapeau de leur pays lors de la cérémonie d'ouverture vendredi, notamment les joueuses Sarah Hirini (Nouvelle-Zélande) et Rusila Nagasau (Fidji).
Le rugby féminin a connu une croissance sans précédent ces dernières années - plus de 2,7 millions de femmes et de filles jouent actuellement dans le monde, ce qui représente un quart de la population mondiale des joueurs. Les dernières recherches de Nielsen pour World Rugby ont indiqué que le rugby féminin est en hausse avec un intérêt pour les marchés établis qui atteint 45 % et pour les marchés émergents qui atteint 27 %, soit une augmentation respective de 15 et 22 % depuis 2018.
World Rugby a récemment lancé la campagne marketing « Team Powered » de Women in Rugby, qui vise à inciter davantage de femmes et de filles à pratiquer et à regarder ce sport. Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.women.rugby.