L'heure est enfin venue pour les Jeux olympiques de Tokyo de commencer. La pandémie de coronavirus a entraîné le report d'un an du plus grand événement sportif du monde mais, vendredi 23 juillet, les nations en compétition se retrouveront dans le stade olympique de Tokyo pour la cérémonie d'ouverture.
great privilege and honour to represent my country 🇰🇪 https://t.co/heFd9XoHNX
— Andrew Noel Amonde (@andrewopede) July 16, 2021
Prévue à midi (BST), la cérémonie d'ouverture durera environ trois heures et, comme le veut la tradition, les équipes seront précédées autour de la piste par des porte-drapeaux.
Chaque porte-drapeau a été dûment choisi soit par le comité national olympique de l'équipe en question, soit par les athlètes eux-mêmes, et le rugby à sept sera bien représenté.
À Rio en 2016, seul le capitaine de l'équipe fidjienne de rugby à sept, Osea Kolinisau, avait eu cet honneur. Ce choix s'est avéré très judicieux, puisque l'homme surnommé « Oscar » a mené son équipe à la médaille d'or.
Mais cinq ans plus tard, quatre joueurs et joueuses de quatre pays différents seront à l'avant-garde du défilé des nations.
Le rugby à sept étant un sport olympique relativement jeune, cette proportion peut sembler importante, mais elle reflète l'accueil réservé à cette discipline lors de ses débuts aux Jeux de Rio de Janeiro.
Cette année, les Fidji ont choisi non pas un mais une joueuse pour porter le drapeau avec Rusila Nagasau, sa consœur.
Le choix du Canada s'est porté sur Nathan Hirayama, une autre figure très influente des World Series. Nathan Hirayama est le joueur le plus capé et le meilleur marqueur de points du Canada. Il a décrit le fait d'être choisi comme porte-drapeau comme « un immense honneur ».
Sarah Hirini, capitaine des Black Ferns Sevens, favorites avant le tournoi, jouera ce rôle pour la Nouvelle-Zélande.
Dans une récente interview avec World Rugby, elle confiait avoir été surprise par la proposition. « Ça me laisse sans voix ; je n’arrive pas à y croire, c’est fou ! », avait-elle dit.
« Mais c'est un immense honneur. C'est une chose vraiment, vraiment énorme pour moi et ma famille et je suis juste vraiment excitée de pouvoir, un, représenter mon pays à nouveau et, deux, de pouvoir mener mon pays sur la plus grande scène possible. »
Le quintette de porte-drapeaux du rugby à sept est complété par le grand Kényan Andrew Amonde. Compte tenu des prouesses du Kenya en athlétisme, le choix d'un joueur de rugby à sept est un véritable exploit pour ce sport.
Comme Sarah Hirini, Andrew Amonde sera capitaine de son pays aux Jeux olympiques.
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