Conformément au volet « Développer un leadership inspirant » du plan stratégique du rugby féminin 2017-2025, World Rugby s'engage à accompagner le développement des entraîneures dans le rugby avec l'ambition que 40% des entraîneurs à la Coupe du Monde de Rugby 2025 soient des femmes.

Les entraîneures stagiaires, dont le profil est présenté ci-dessous, seront pleinement intégrés dans chaque staff des équipes nationales de la Coupe du Monde de Rugby 2021, où elles bénéficieront d'opportunités de développement professionnel significatives et d'une expérience dans un environnement sportif de haute performance, avant et pendant le tournoi.

Parmi les anciennes participantes au programme figurent Whitney Hansen, qui fait désormais partie à plein temps du staff des Black Ferns, Alana Thomas (Fidji), Sophie Spencer (Pays de Galles) et Céline Allainmat (France).

Stagiaires actuelles

INGE VISSER (AUSTRALIE)

Inge Visser n'avait jamais regardé ou entendu parler de rugby jusqu'à l'âge de 19 ans lorsqu'une amie lui a proposé de venir s'entraîner avec elle sur la plage. Elle a alors participé à une fête de Beach Rugby à Ameland – une île hollandaise où elle a grandi – et a tout de suite tapé dans l’œil de l'entraîneur des Pays-Bas.

Avec seulement deux saisons de rugby derrière elle, elle a été sélectionnée dans l'équipe hollandaise et a joué sur le Hongkong Sevens de 2005 à 2008. Elle est ensuite partie à l'aventure en Australie – où elle a joué avec les Warringah Ratettes – avant de retourner chez elle avec le souhait de s'impliquer encore plus dans le rugby.

Inge Visser se trouvait dans l'équipe des Pays-Bas qui a surpris l'Australie en demi-finale du World Rugby Women’s Sevens Challenge Cup à Londres en 2012, avant d'être promue sur la toute première édition du HSBC World Rugby Sevens Series.

Après la Coupe du Monde de Rugby à VII en Russie en 2013, Inge Visser a décidé de retourner en Australie où elle a pu jouer pour NSW Rugby. Elle a entraîné les Rugby Lions de l'Université de New England en 2019 puis a monté une académie de rugby à 7 pour des joueuses de talent sur la Central Coast au nord de Sydney, ainsi que des programmes satellites dans des communes rurales de Nouvelle-Galles du Sud.

L'an passé, Inge a été acceptée au sein de la première Académie du leadership dans le sport féminin pour les entraîneures de haute performance.

MARIA GALLO (CANADA)

Née à La Plata, en Argentine, Maria Gallo a déménagé enfant au Canada en 1986 et a commencé à jouer au rugby en Ontario après avoir terminé ses études secondaires. À l'instar de nombreux joueurs de rugby en Amérique du Nord, la rapide ailier était une sportive polyvalente de talent qui a joué au football avant de concourir en bobsleigh au très haut niveau en même temps que sa carrière de rugby.

Elle a fait ses débuts contre les États-Unis en 1999, et au moment où elle a pris sa retraite du rugby international en 2010 à l'âge de 32 ans, après 11 ans au sommet, Maria Gallo comptait 55 sélections à XV et 7 en sevens. Lors de la Coupe du Monde de Rugby 2006, elle a gagné en notoriété pour avoir marqué cinq essais lors de la victoire contre l'Espagne 79-0.

Depuis, Maria Gallo poursuit une activité de coaching en parallèle de son travail à temps plein en tant que professeur agrégée à l'École de kinésiologie de l'Université de la Colombie-Britannique. Elle est actuellement entraîneure adjointe de l’équipe nationale féminine du Canada.

AMY TURNER (ANGLETERRE)

La charismatique Amy Turner a fait partie de six équipes ayant remporté le Grand Chelem au Tournoi des Six Nations avec l'Angleterre et a représenté son pays lors de deux Coupes du Monde de Rugby à XV (2006 et 2010) ainsi qu'à une Coupe du Monde de Rugby à VII (2009). Sa polyvalence lui a permis de se rendre utile à trois postes avec les Red Roses – talonneur, centre et demi de mêlée – au cours d'une carrière internationale qui s'est étendue sur sept années de 2005 à 2012. Elle avait fait ses débuts pour l'Angleterre comme remplaçante contre le pays de Galles à Cardiff et a totalisé en tout 59 sélections.

Élevée dans le Sud-Ouest de Londres, Amy Turner a joué pour le club de Rosslyn Park, les Harlequins, Richmond et les Wasps tout en servant également en tant qu'officier à la Metropolitan Police. A sa retraite, Amy a été nommée entraîneure-adjointe des Harlequins Ladies avant d'occuper le poste de chargée de la voie professionnelle à la Rugby Football Union. Elle combine cette fonction avec celle d’entraîneure des U20 féminines de l'Angleterre et de l'équipe masculine de Hackney à Londres 2 North West.

LAILANIE BURNES (FIDJI)

Lailanie Burnes, pionnière du rugby féminin aux Fidji, a fondé le tout premier club de rugby féminin du pays, les Nadi Blazers, en 2012.

Lailanie Burnes, dont la mère Nanise est originaire de Nairai, dans les îles Lomaiviti, a quitté l'Australie pour s'installer à Nadi en 2008.

Elle a été élevée dans le milieu du rugby, mais elle a d'abord attrapé un ballon ovale au lycée avant de jouer au rugby en club et en équipe nationale aux côtés de sa sœur, Leonie.

Lorsque Lailanie s'est installée aux Fidji, elle s'est entraînée dans un club masculin à Namaka, avant de décider de fonder les Nadi Blazers avec sa tante Pat, aujourd'hui décédée.

Le club a ensuite formé un certain nombre de joueuses fidjiennes à sept et à quinze, y compris Burnes, qui a été capitaine de son pays et a fait partie de l'équipe qui a obtenu la qualification historique pour la Coupe du Monde de Rugby 2021, qui aura lieu en 2022.

Elle a depuis raccroché les crampons mais avait déjà commencé à envisager une carrière d'entraîneure tout en jouant, en obtenant le niveau 3 du diplôme d'entraîneur en mars 2020.

Lailanie Burnes aura l'occasion de mettre ces leçons en pratique dans le cadre du programme de stage pour entraîneures de la Coupe du Monde de Rugby 2021 et a de grands espoirs pour les Fidji en Nouvelle-Zélande.

« Ça va être dur, ça va être un défi mais allons-y ! », a-t-elle déclaré. « Toutes les équipes, dont les Fiji, vont à la Coupe du Monde de Rugby pour gagner. Si vous n'avez pas cet état d'esprit, vous n'avez rien à faire là-bas. »

MICHELA TONDINELLI (ITALIE)

Michela Tondinelli se rendra en Nouvelle-Zélande pour la Coupe du Monde de Rugby 2021, qui se déroulera en 2022, 31 ans après avoir participé au tout premier tournoi féminin en tant que joueuse.

Michela Tondinelli a commencé à jouer au rugby alors qu'elle n'avait que six ans, après avoir accompagné son frère aîné à sa première séance d'entraînement.

L'entraîneur lui a demandé de le rejoindre et elle est devenue accro. Dix ans plus tard, elle a été titulaire lors des quatre matchs des Azzurre dans le sud du Pays de Galles, à l'occasion de la première Coupe du Monde de Rugby féminin.

C'était le premier de trois déplacements à la Coupe du Monde de Rugby. Michela a marqué 29 points à la Coupe du Monde de Rugby 1998, dont 19 lors de la défaite de la Russie 51-7, et a fait sa dernière apparition dans le tournoi lors du match de barrage pour la 11e place contre le Kazakhstan quatre ans plus tard.

La carrière de Tondinelli s'est poursuivie jusqu'en 2013, date à laquelle elle a raccroché les crampons après une défaite 38-7 contre l'Espagne lors des qualifications pour la Coupe du Monde de Rugby 2014.

À cette époque, elle avait déjà commencé à entraîner, travaillant avec des enfants avant de gravir les échelons. Elle est impatiente de profiter au maximum de l'opportunité que lui offre le programme de stage pour entraîneures de la Coupe du Monde de Rugby 2021.

« J'espère apprendre le plus possible de ce programme », a déclaré Michela Tondinelli. « Me comparer aux autres entraîneurs et aux différentes cultures de rugby sera fantastique. »

AYA NAKAJIMA (JAPON)

Aya Nakajima n'a pas touché un ballon de rugby avant l'âge de 23 ans. Elle a intégré le programme féminin du Japon l'année même, en 2009, où le rugby à sept est devenu un sport olympique.

Son talent dans ce format court a été rapidement reconnu et, sept ans plus tard, elle faisait partie de l'équipe des Sakura Sevens qui a participé aux Jeux olympiques de Rio 2016.

Cependant, Aya Nakajima avait depuis longtemps développé une passion pour le XV et a fait ses débuts en tant qu'internationale pour le Japon lors des qualifications pour la Coupe du Monde de Rugby 2014.

Cette campagne s'est soldée par un échec, mais trois ans plus tard, Nakajima faisait partie de l'équipe qui a battu les Fidji et Hongkong pour se qualifier pour la Coupe du Monde de Rugby 2017.

La deuxième-ligne a participé à quatre matchs du tournoi, en étant titulaire contre l'Australie et l'Italie, alors que le Japon terminait 11e.

Après le tournoi en Irlande, Aya a fait des piges en Australie et en Nouvelle-Zélande, ce qui lui a permis de découvrir d'autres cultures rugbystiques en dehors du Japon.

Bien qu'elle joue toujours en club, Nakajima a raccroché les crampons en tant qu'internationale et travaillait comme manager de l'équipe du Japon avant d'être acceptée dans le programme de stage pour entraîneures de la Coupe du Monde de Rugby.

Michela Nakajima est une spécialiste de la touche et les phases de contact constitueront son principal domaine de responsabilité sur le chemin de la Nouvelle-Zélande.

CLAIRE CRUIKSHANK (ÉCOSSE)

Originaire de la région frontalière de l'Écosse, Claire Cruikshank jouait au rugby dans son jardin avec son petit frère, mais ce n'est qu'à l'université de Newcastle qu'elle a eu l'occasion de pratiquer ce sport en compétition.

Joueuse de hockey prometteuse, Claire Cruikshank a choisi de se consacrer au rugby lorsque son emploi du temps est devenu trop chargé pour qu'elle puisse continuer à pratiquer les deux disciplines.

Cette décision s'est avérée judicieuse puisqu'elle a été sélectionnée cinq fois en équipe d'Écosse entre 2001 et 2006, avant qu'une blessure au ligament croisé antérieur, contractée lors d'un entraînement pour la Coupe du Monde de Rugby 2006, ne mette fin à sa carrière de joueuse.

Au cours de sa rééducation après cette blessure au genou, Claire Cruikshank s'est essayée pour la première fois à l'entraînement, en aidant les équipes juniors de son club, Murrayfield Wanderers.

À la veille de l'année universitaire 2011-12, Cruikshank a accepté d'entraîner temporairement les University of Edinburgh Ladies.

Plus de dix ans plus tard, après avoir mené l'équipe à la victoire au Tournoi des universités et collèges britanniques (BUCS) en 2017, et à la finale en 2020 et 2022, elle est maintenant employée à plein temps comme responsable de la performance du rugby féminin.

Il y a trois ans, Cruikshank a également accepté d'entraîner les Suédoises à titre bénévole. Travaillant aux côtés de la championne du monde de rugby Tamara Taylor, elle a mené l'équipe au titre de Rugby Europe Women's Trophy en début d'année.

LAURIAN JOHANNES-HAUPT (AFRIQUE DU SUD)

Laurian Johannes-Haupt est devenue la première femme en charge d'une équipe nationale d'Afrique du Sud lorsqu'elle a été nommée entraîneure des U20 féminines en mai dernier. Cette promotion historique intervient après cinq années passées dans les structures jeunes de la Western Province et après avoir mené l'équipe à ses premiers matchs pendant six ans.

C'est la dernière étape d'un parcours qui a démarré à l'Université du Cap-Occidental grâce à un subtil stratagème. Elle avait en effet assuré à ses parents qu'elle s’inscrirait au badminton à l'université et avait demandé à son père d'acheter des chaussures de rugby pour « une amie » qui n'existait pas.

Son père a vite surmonté le choc de la voir jouer au rugby, mais elle a été obligée de rembourser sa famille. Elle a représenté l'Afrique du Sud au poste de pilier lors de la Coupe du Monde de Rugby 2010. Elle est devenue la joueuse de province la plus capée du pays, cumulant 50 sélections pour la Western Province.

Laurian Johannes entraîne l'équipe féminine senior de la Western Province depuis 2018, d'abord en tant qu'adjointe la première année avant de prendre le poste de sélectionneur en 2019.

KATE DALEY (USA)

Kate Daley a saisi pour la première fois un ballon ovale au lycée et a suffisamment été impressionnante pour être vite sélectionnée chez les U19 des USA lors de sa dernière année. Elle a ensuite joué à la Penn State University où, vers la fin de sa carrière universitaire, elle a été sélectionnée avec les U23 pour une tournée en Nouvelle-Zélande qui s'est avérée être un tremplin.

La numéro 8 a fait ses débuts internationaux contre le Canada en janvier 2010 et, bien qu'elle ait manqué la sélection avec les USA pour la Coupe du Monde de Rugby en Angleterre cette année-là, elle a finalement intégré le groupe l'année suivante. Kate Daley a été la capitaine des Women's Eagles à la RWC 2014 et, au moment de son dernier match international – contre la France en novembre 2016 – elle comptait en tout 22 sélections.

Après avoir entamé son parcours d'entraîneure à l'Université de Notre-Dame, Kate Daley est retournée à Penn State afin de se remettre d'une jambe cassée subie pendant la RWC 2014. Elle a commencé à entraîner l'équipe féminine, puis a rejoint USA Rugby en tant qu'entraîneure adjointe.

Les anciennes stagiaires

ALANA THOMAS ( FIDJI)

Ancienne Wallaroo, qui a participé à la Coupe du Monde de Rugby 2006, Alana Thomas a commencé à se tourner vers une carrière d'entraîneur lorsqu'elle a servi de mentor à ses jeunes coéquipières. Thomas a joué pour les Wallaroos de 2006 à 2008 et a été nommée Joueuse de l'année des NSW Waratahs en 2007 ainsi que Joueuse du tournoi national.

Alors qu'elle se mettait en congé pour cause de blessure, Thomas a commencé à aider à l'entraînement de son équipe locale. En 2015, elle a participé à un programme de développement de Rugby Australia, ce qui lui a fait prendre conscience qu'elle voulait aller plus loin dans l'entraînement. Elle est ainsi devenue entraîneure des joueuses émergentes avec les Melbourne Rebels Women.

Alana Thomas a saisi cette opportunité et 20 mois plus tard, elle a été promue au poste d'entraîneure-chef. En 2017, elle a remporté le Rugby Australia Community Coach of the Year Award et l'année suivante, elle a été nommée entraîneure-chef de l'équipe des Melbourne Rebels pour la première édition du Super W.

La joueuse de 38 ans a ensuite réintégré la formation des Wallaroos en tant qu'assistante de l'entraîneur de l'équipe australienne A, Moana Virtue, lors du Oceania Rugby Women’s Championship 2019.

Plus tôt la même année, Alana Thomas avait participé à l'Académie de haute performance féminine de World Rugby à Stellenbosch, en Afrique du Sud. La native des Nouvelles Galles du Sud, qui vient de Glen Innes, s'est également inscrite à l'Académie de haute performance virtuelle en mai.

Thomas travaillera en tant qu'entraîneure de la défense et des skills avec les Fidji.

CÉLINE ALLAINMAT (FRANCE)

Arrière et ailière avec un œil vif braqué sur la ligne d'en-but, Céline Allainmat a fait ses débuts avec les Bleues contre le pays de Galles en février 2003 et a participé à deux Coupes du Monde de Rugby à XV en 2006 – où elle a terminé avec la médaille de bronze - et en 2010, ainsi qu'à la première édition de la Coupe du Monde de Rugby à VII en 2009, son format préféré de rugby. Malheureusement, une blessure survenue en mars 2015 a mis fin à sa carrière, l'empêchant de faire partie de l'équipe de France pour les Jeux Olympiques de Rio 2016.

Inspirée par un père rugbyman, Céline Allainmat n'aurait pourtant jamais cru qu'elle cumulerait 40 sélections pour les Bleues lorsqu'elle a commencé elle-même à jouer à l'âge de 14 ans, au sein du Sporting-Club de Saint-Pierre-du-Mont. Après huit ans au Pachys d'Herm, elle a traversé la Manche et profité d'un séjour d'une saison au Clifton RFC en Angleterre où elle a évolué à un plus haut niveau. A son retour en France, Céline Allainmat a passé trois saisons à Bayonne avant de s'établir au Stade Rennais où elle a basculé dans le coaching et où elle tient aujourd'hui la fonction de préparateur physique et d'entraîneure des arrières de l'équipe féminine. Elle a également été préparateur physique de l'équipe féminine de France U20 ces dernières années.

SOPHIE SPENCE (PAYS DE GALLES)

L'opportunité de rejoindre le staff du Pays de Galles dans le cadre de la Bourse pour entraîneures en vue de la Coupe du Monde de Rugby 2021 s'est présentée très vite pour Sophie Spence.

A la fin de sa carrière de joueuse en 2018, Sophie a déménagé au Pays de Galles avec son épouse, Anwen, où elle a ouvert un coffee shop et a commencé à entraîner les avants de Penclawdd, un club de la National League Division 1 West.

Ça faisait un moment qu'elle avait envie de graviter dans le monde du coaching, forte des études qu'elle avait effectuées sur le sujet : un baccalauréat en sciences de l'entraînement, une maîtrise en psychologie du sport et un doctorat en éducation. Plus tôt cette année, elle a commencé à suivre un cours d'entraîneur de niveau 3 avec la Welsh Rugby Union.

Sophie Spence apportera toute sa fraîcheur et son expérience dans le staff gallois, elle qui s'est saisi d'un ballon ovale pour la première fois à 21 ans à l'Université de Teesside et a évolué ensuite avec Darlington et DMP Sharks jusqu'à Old Belvedere, Leinster et en Irlande.

A 33 ans et 40 sélections pour l'Irlande, elle a participé à deux Coupes du Monde de Rugby – elle était dans le groupe irlandais qui a surpris la Nouvelle-Zélande en poule de la RWC 2014 – et une Coupe du Monde de Rugby à 7. Sophie a également joué avec les Barbarians au côté de Rachel Taylor qu'elle va retrouver dans le staff gallois.

WHITNEY HANSEN (NOUVELLE-ZELANDE)

Gagner sa place au sein du programme de stages d'entraîneures de la Coupe du Monde de Rugby 2021 est la dernière étape d'un parcours pour devenir entraîneure qui a commencé pour Whitney Hansen en 2017.

Il y a trois ans, Whitney a pris la décision de se tourner vers le coaching après une carrière de joueuse dans laquelle elle a cumulé plus de 100 apparitions pour l'Université de Canterbury et où elle a représenté Canterbury dans la Farah Palmer Cup.

Sa carrière d'entraîneure a également commencé à l'Université de Canterbury, où elle a très vite été recrutée pour travailler avec l'équipe féminine U18 de Canterbury.

Au cours des deux dernières années, Whitney Hansen a pu acquérir une solide expérience internationale. En 2019, elle faisait en effet partie du staff d'entraîneurs des Black Ferns Development XV qui s'est rendu aux Fidji pour le Oceania Rugby Women’s Championship. Elle a également fait partie du staff des New Zealand Barbarians qui s'est préparée pour les matches contre les Black Ferns en 2019 et 2020.

Après avoir été sélectionnée comme l'une des deux entraîneures de rugby pour intégrer le programme de haute performance Te Hāpaitanga Sport NZ, Whitney a également travaillé avec Canterbury en tant qu'entraîneure adjointe pendant la saison 2020 de la Farah Palmer Cup.