Après une saison ô combien difficile à gérer l'année dernière, nous avons sélectionné 12 jeunes joueurs et joueuses, classé(e)s par ordre alphabétique, qui promettent de vous étonner en 2021.

Ryan Baird (Irlande)

Peu de temps après avoir marqué un triplé contre Glasgow en Pro14, le jeune deuxième-ligne du Leinster âgé de 21 ans a été appelé pour intégrer le groupe de l'Angleterre en mars et une première sélection est sur le calendrier de 2021. Il a également signé une autre performance qui lui a valu la reconnaissance de Homme du Match lors de la victoire sur Northampton en Heineken Champions Cup en décembre.

Il a beaucoup appris aux côtés de Devin Toner et Scott Fardy. Très athlétique et très rapide pour quelqu'un de sa carrure, son physique et son jeu font de lui un joueur à suivre.

Alfie Barbeary (Angleterre)

C'est la nouvelle sensation du rugby anglais, talonneur de formation mais que l'on n'hésite pas à retrouver en troisième-ligne ou au centre. Une blessure survenue au tournant de l'année alors qu'il jouait pour les Wasps fait qu'il va manquer le début d'année, mais dès qu'il reviendra il devrait une fois de plus étonner.

Eddie Jones garde un œil sur lui. Il a été sacré en décembre Joueur du Mois sur le Gallagher Premiership et sa première sélection ne devrait plus tarder.

Axelle Berthoumieu (France)

Un avenir prometteur attend la pensionnaire de Blagnac sur la troisième-ligne des Bleues.

Axelle Berthoumieu a d'abord impressionné en tant que membre de l'équipe de France à sept médaillée d'argent aux Jeux Olympiques de la Jeunesse 2018, marquant trois essais. Sa première sélection à XV est arrivée un an plus tard contre l'Italie au Tournoi des Six Nations. A seulement 20 ans, elle a depuis fait trois autres apparitions, la plus récente étant survenue lors du match nul contre l'Écosse en octobre.

Joe Brial (Australie/Nouvelle-Zélande)

Les Crusaders, champions du Super Rugby, n’auraient pas débauché Joe Brial des NSW Waratahs s’ils avaient eu le moindre doute sur sa capacité à filer droit au sommet. On attend beaucoup de celui qui n'est autre que le fils de l'ancien troisième-ligne des Wallabies Michael Brial. On le présente même comme « le futur Kieran Read ».

Joe Brial a joué pour les Australian Schoolboys à 17 ans en 2019, mais devrait jouer pour les U20 néo-zélandais cette année après avoir déménagé en Nouvelle-Zélande pour étudier à l'Université de Lincoln. Parmi les anciens joueurs de cette université on peut nommer l'ancien capitaine des All Black et membre du World Rugby Hall of Fame Richie McCaw.

Will Harris (Australie)

Il est massif, athlétique et habile ballon en main. Will Harris a tous les attributs, et surtout la bonne attitude, pour mener une longue et illustre carrière internationale. Les Melbourne Storm, piliers de la NRL, avait tenté de l'approcher, mais une petite discussion avec l'ancien coach des Wallabies Michael Cheika avait finalement convaincu le numéro 8 de rester à XV.

Will Harris a fait ses débuts en Super Rugby pour les NSW Waratahs en juillet et ce ne sera sûrement qu'une question de temps avant de le voir rejoindre d'autres internationaux U20 comme Noah Lolesio, Angus Bell, Harry Wilson et Fraser McReight dans de futures sélections.

Jordan Joseph (France)

Difficile d'imaginer que le troisième-ligne du Racing 92 n’a que 20 ans, mais que 2021 pourrait bien être l’année de la consécration pour le club et le pays.

Jordan Joseph a joué un rôle de premier plan dans la première victoire de la France au Championnat du Monde de Rugby des U20 en 2018 et a encore joué alors que la France conservait le titre en Argentine 12 mois plus tard.

Une blessure au genou, la concurrence pour les places et la pandémie de coronavirus l'ont empêché d'aller plus loin. Mais il est largement pressenti pour devenir le prochain membre de la soi-disant « génération dorée » à passer le cran au-dessus.

Ioan Lloyd (Pays de Galles)

Il a fait parler de lui en novembre 2020 lorsque, à seulement 18 ans, il est devenu le plus jeune joueur des Bristol Bears à jouer dans le Premiership anglais. Ioan Lloyd a marqué un essai à cette occasion devant 26 000 spectateurs à Ashton Gate. Il jouissait déjà d'une belle réputation et n'a fait que la concrétiser, lui qui est capable de jouer demi d'ouverture, arrière ou ailier. Il avait en effet marqué un superbe essai contre les Exeter Chief en août 2020.

Du coup, Wayne Pivac n'a pas tardé à l'appeler dans le squad gallois et le jeune homme a quitté le banc à deux reprises lors de la Coupe d'Automne des Nations.

Patricia Maliepo (Nouvelle-Zélande)

Formée chez les Auckland Storm par Anna Richards, la légende des Blacks Ferns et membre du World Rugby Hall of Fame, Patricia Maliepo est déjà une valeur sûre malgré son jeune âge.

Elle n'a que 17 ans (elle aura 18 ans en mars), mais son jeu au pied et ses appuis lui permettent de jouer à l'ouverture et à l'arrière. Patricia Maliepo a déjà disputé des matches à chacun de ces postes pour les New Zealand Barbarians contre les Black Ferns en novembre. C'est pourtant en n°10 qu'elle a commencé à attirer l'attention de tout le monde pour la première fois lors de la Farah Palmer Cup en 2019.

Doublure de la régulière des Black Ferns, Ruahei Demant, Patricia Maliepo a marqué un essai et a maîtrisé son jeu au pied.

Beibhinn Parsons (Irlande)

Depuis qu'elle a fait ses débuts à 16 ans contre les États-Unis en novembre 2018 - devenant ainsi la plus jeune joueuse à gagner une sélection pour l'équipe nationale irlandaise – Beibhinn Parsons a l'air totalement à son aise au niveau international.

L'ailière dynamique compte désormais huit sélections à son actif, elle a marqué trois essais, dont un après une interception de 90 mètres contre l'Écosse et un superbe effort contre le Pays de Galles à Dublin, où elle s'est frayé un chemin pour échapper à trois défenseures. Il est incroyable de penser que Beibhinn Parsons n’aura que 19 ans lorsque la Coupe du Monde de Rugby 2021 débutera.

Helena Rowland (Angleterre)

Helena Rowland pourrait être la nouvelle Katy Daley-Mclean, l'internationale récemment retraitée, sous le maillot numéro 10 des Red Roses dans les prochaines années si elle compte renouveler sa performance en seconde période lors de la victoire 33-10 de novembre dernier contre la France.

Éloignée du XV pendant quelques années alors qu'elle se concentrait sur le sept, la meneuse de jeu de Loughborough Lightning a rappelé à tout le monde ses capacités avec cette course à couper le souffle depuis sa moitié de terrain qui a conduit à l'essai d'Alex Matthews.

Wandisile Simelane (Afrique du Sud)

Ayant eu un premier aperçu de ce qu'il faut pour être un Springbok dans le cadre du Springbok Showdown l'année dernière, Wandisile Simelane espère obtenir sa première sélection en 2021.

Le centre a marqué des essais à chacune de ses deux titularisations avec les Lions en Super Rugby. Il a également franchi les lignes et battu des défenseurs à plusieurs reprises. Le talent de ce joueur de 22 ans est apparu pour la première fois au Championnat du Monde de Rugby des U20 en 2018 lorsqu'il a marqué cinq essais, dont un triplé contre l'Irlande.

Maya Stewart (Australie)

Une grande année s'annonce pour la prolifique réalisatrice qui a exposé son potentiel en 2020 lors de la deuxième campagne victorieuse du Super W avec la Nouvelle-Galles du Sud et de la qualification de Randwick pour la finale de la Jack Scott Cup.

Exceptionnellement rapide, insaisissable et puissante, Maya Stewart a déjà une expérience internationale, ayant joué pour Australie A sur l'Oceania Rugby Women’s Championship 2019 aux Fidji, où elle a montré son appétit pour la ligne d'essai avec quatre essais dans une victoire de 27-5 contre les Samoa.

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