Jérémy Aicardi avait mis fin à sa carrière de joueur pour l'équipe de France 7 en 2018 après une trentaine de tournois sur le HSBC World Rugby Sevens Series. C'est à l'automne 2019 qu'il a accepté de prendre les rênes de l'équipe masculine de rugby à 7 de Belgique qu'il s'apprête à reprendre après une large parenthèse de repos forcé suite à la pandémie de Covid-19.
Jusqu'à présent, il faisait l'aller-retour tous les jeudis soir pour préparer cette équipe à de grands challenges et notamment au Brusells Rugby 7s, étape du Sevens Rugby European Series 2020-2021, prévu les 3 et 4 juillet 2021 dans la capitale belge.
Il a également été renouvelé comme intervenant en sevens auprès du rugby club de la Hulpe.
« Nous avons des joueurs très bons », estime-t-il. « L'idée est de multiplier les entraînements trois semaines avant un tournoi pour monter en puissance. »
Se nourrir des autres exemples
En parallèle, Jérémy a profité que sa compagne Fanny Horta, capitaine de l'équipe de France 7 Féminine, se rende sur plusieurs étapes du circuit mondial pour la suivre durant la moitié de l'année. « Cela me permettait de voir comment ça se passait ailleurs », explique-t-il à World Rugby.
Son objectif : se nourrir des meilleures pratiques aux quatre coins du monde pour mieux les partager avec les équipes qu'il entraîne et conseille. Début 2020, ses pérégrinations l'ont ainsi emmené en Nouvelle-Zélande, en Australie, aux Fidji et à Wallis-et-Futuna.
Selon lui, la difficulté de la pratique en Polynésie française comme en Nouvelle-Calédonie, qui possède un gros réservoir, c'est l'opportunité de se déplacer pour se confronter aux meilleurs. Car même si on n'est qu'à quelques heures d'avion de la Nouvelle-Zélande, des Fidji, du Tonga ou des Samoa, « ça coûte très cher d'y aller », estime le coach.
« Les joueurs et les encadrants sont très motivés, mais on voit qu'il leur manque la compétition à cause du coût des transports », regrette Jérémy Aicardi qui entend poursuivre sa mission d'enseigner le rugby à 7 à la base.