AUCKLAND, le 18 septembre - Les informations insolites du jour glanées dans les coulisses de cette Coupe du Monde 2011.

Le chiffre

722 – Le nombre de joueurs masculins sélectionnables en équipe nationale de Géorgie.

La décla

« Dur dur, mais tout le monde va tout donner.  Le chemin est encore long mais il n’est pas terminé. Cela le rend juste un peu plus ardu. »

- Le demi d’ouverture australien Quade Cooper sur la volonté des Wallabies de se remettre sur les rails après la défaite contre l’Irlande.

Vive l’Irlande

Les Irlandais savent vraiment faire la fête. Deux heures avant le coup d’envoi du match Irlande-Angleterre à l’Eden Park, une foule de quelque 500 fans au visage peint aux couleurs de l’Irlande, se réunissent devant un bar sur l’Auckland Dominion Road, à 10 minutes à pied de ce qui allait se révéler le « terrain des rêves. »

Un videur bien seul contrôlait les entrées – 90 % de supporters irlandais – pendant qu’une bonne partie des Irlandais faisait la fête devant le bar.

A 100 mètres de là, un autre pub irlandais, bondé, au parterre, à l’étage, au balcon.

Une autre armée « verte » se trouve devant un magasin de boissons alcoolisées, et approvisionne la foule en bière et vin. De l’autre côté de la route, l’échoppe de fish n’chips fait aussi de bonnes affaires.

Au milieu de tout ce joyeux manège : deux policiers, le sourire aux lèvres. Parions que tous les samedis soir de service à Auckland ne sont pas aussi détendus.

La horde verte se dirige ensuite vers l’Eden Park pour vivre cette victoire historique.

Deux heures plus tard, la foule en délire est encore plus bruyante. Il ne fait aucun doute que tous les supporters irlandais savent où ils vont : aux sympathiques bars de Dominion Road, évidemment.

Humour à sec (Part 2)

Dave Pearson devra peut-être payer ses frais de pressing lui-même.

Lors du match Etats-Unis – Russie, sous les trombes d’eau de New Plymouth, le capitaine américain, Todd Clever, renverse accidentellement l’arbitre anglais, alors qu’il veut s’approcher d’un ruck.  On entend Pearson lui crier : « Et je t’enverrai la facture du pressing ».

Mais Clever n’a aucunement l’intention de régler la facture : « C’est clair que je vais quitter New Plymouth sans payer cette facture, a déclaré un Clever agacé dimanche. Je ne vais certainement pas utiliser le petit per diem que je reçois chaque jour pour payer ça. »

Le plus intéressant dans cette histoire : Todd Clever n’est pas juste un gros joueur de rugby, il a aussi des connaissances de latin.

Haka non grata

Au vu du nombre de hakas effectués durant la première quinzaine de la compétition, on pourrait pardonner aux visiteurs de la Coupe du Monde de rugby 2011 de penser que les Kiwis apprennent à marcher en même temps qu’ils apprennent le haka,

Mais, tout comme la fausse idée reçue selon laquelle on voit des kangourous se promener dans la rue dans toutes les villes australiennes, on ne voit pas des hakas à tous les coins de rue non plus en Nouvelle-Zélande.

Quelques journalistes du Rugby News Service profitent tranquillement de leur pause au centre commercial de Manakau City, 20 kilomètres au sud d’Auckland, lorsqu’un groupe d’adolescents se lance dans un bruyant et imposant haka, à la grande surprise, puis pour le plus grand plaisir des clients et touristes, qui se mettent immédiatement à filmer la scène.

Le personnel de la sécurité se montre beaucoup moins impressionné. Des sécus surgissent de toutes parts pour escorter les jeunes vers la sortie, non sans les laisser d’abord terminer leur haka.

Plus tard, on a pu voir des discussions animées entre sécus et clients qui avaient pris la défense des ados.

Enquête faite, il faut savoir que les participants au haka s’étaient rendus coupables de « déranger la tranquillité dans un lieu public ». Apparemment, les clients ont gagné la partie, et les ados ont écopé d’un simple avertissement.

RNS gy/mr/jb/bd